Une coalition d’associations d’investisseurs a lancé l’Engagement climatique Canada (ECC). La démarche vise à inciter la communauté financière et les entreprises canadiennes à promouvoir une « transition juste vers une économie nette zéro », selon un communiqué.
L’initiative est coordonnée par l’Association pour l’investissement responsable (AIR), l’Association des actionnaires pour la recherche et l’éducation (SHARE) et Ceres, et est soutenue par les Principes pour l’investissement responsable (PRI) soutenus par l’ONU.
Au total, 27 investisseurs, qui gèrent collectivement plus de 3 000 milliards de dollars d’actifs, sont des participants fondateurs. Parmi ceux-ci, on retrouve RBC Gestion mondiale d’actifs, Gestion de placements TD, Gestion d’actifs CIBC, BMO Gestion mondiale d’actifs, Banque Scotia et Banque Nationale Investissements.
Les participants fondateurs identifieront environ 40 des sociétés les plus émettrices de gaz à effet de serre du pays et travailleront avec elles sur les pratiques de pointe en matière de risques et d’opportunités liés au changement climatique, rapporte le communiqué.
Le développement de l’ECC a été inspiré par le Groupe d’experts sur la finance durable du Canada, qui a formulé une série de recommandations en 2019 pour aligner le système financier du Canada sur un avenir à faible émission de carbone. L’une des recommandations était d’établir un programme d’engagement national, similaire à Climate Action 100+.
L’ECC a tiré parti du leadership de Barbara Zvan, PDG de University Pension Plan et membre du groupe d’experts sur la finance durable.
« Climate Action 100+ a créé un précédent clair pour l’engagement collaboratif des actionnaires », a commenté cette dernière.
« La question pour le groupe d’experts était de savoir comment adapter ce modèle réussi au contexte canadien pour amplifier l’ambition et l’action climatique chez nous. Ce que l’ECC apporte, c’est une vision unifiée de la communauté financière canadienne et un soutien à nos entreprises pour trouver un avantage concurrentiel dans une économie en transition », ajoute-t-elle.