Un vétéran de Société Financière NexGen et de Fonds de placement Standard Life, Laurent Biron semblait alors le meilleur choix pour développer le marché du Québec. «Son bilinguisme est un atout, dit James Fox, de même que son expérience en épargne collective et en valeurs mobilières. Il nous aide à améliorer les outils de marketing, surtout ceux en français.»
En fait, James Fox ne le cache pas, il convoite la clientèle francophone, en particulier les Québécois. «Nos objectifs au Québec – qui demeurent secrets – ne sont toujours pas atteints, dit-il, malgré la hausse de 10 % de l’actif sous gestion depuis le début de 2014.»
«Cependant, nous n’exerçons pas de pression pour redresser rapidement la situation, continue-t-il. Nous désirons plutôt mettre davantage l’accent sur la relation que nous avons avec chaque client.»
Défis
Laurent Biron, quant à lui, cherche à repositionner Sprott au Québec. «Je veux que la firme soit mieux connue et plus visible», dit-il.
«Mon principal défi, ajoute-t-il, c’est que le nom de Sprott soit inscrit en lettres dorées dans l’esprit de plusieurs. Même si la firme s’est taillé une certaine réputation grâce à ses produits aurifères, elle ne fait pas que cela.»
Laurent Biron aspire à faire mieux connaître aux conseillers québécois toute la gamme de produits. Pour ce faire, il multiplie les rencontres et les présentations de gestionnaires.
Par exemple, Michael Underhill, une référence dans le domaine de l’infrastructure, a donné une présentation le 9 avril dernier, à Montréal. «Il a attiré 44 conseillers et représentants en épargne collective, remarque Laurent Biron. Et les commentaires des participants étaient très positifs.»
Laurent Biron, qui mène ses activités à partir de Montréal, développe tant les grands centres du Québec que les petites collectivités. Ultimement, son rôle est d’augmenter la clientèle à l’échelle de la province. «Mon client cible, c’est tout le monde», conclut-il.