« Le fait que la moitié des chefs de la direction des entreprises du secteur prévoient que les marchés des capitaux seront à peu près au même point que l’an passé envoie un signal de stabilité », a déclaré Ian Russell, président et chef de la direction de l’ACCVM.

Toujours selon le sondage, 48 % des chefs de la direction des sociétés de courtage en valeurs mobilières prévoient une augmentation de la rentabilité des sociétés de courtage alors que 36 % pensent qu’il n’y aura pas beaucoup de changement dans ce domaine en 2014 pour leur société. Dix pour cent des répondants prévoient des améliorations importantes, alors que l’an dernier, aucun chef de direction ne l’avait prévu.

« Cela résulte des efforts importants consentis par plusieurs petites entreprises pour comprimer les dépenses, réaliser des économies d’échelle, augmenter leur chiffre d’affaires et en général assainir leur situation financière », estime Ian Russel.

Comportement des investisseurs

Le sondage de l’ACCVM montre également qu’une majorité des chefs de direction croient que les investisseurs participeront davantage au marché, 63 %, et qu’ils diminueront leurs liquidités et quasi-liquidités, aussi 63 %.

Lorsqu’on leur demande s’ils attendent à des changements dans les effectifs de leur société, 52 % des répondants disent qu’ils engageront les mêmes effectifs et 6 % prévoient des mises à pied. Selon, les données recueillies, moins de chefs de direction pensent acquérir une entreprise ou participer à une coentreprise en 2014, 10 % (2013 : 30 %).

Obstacles

Parmi les obstacles que les chefs de direction de sociétés prévoient rencontrer, 84 % mentionne le fardeau réglementaire et 36 % cite la concurrence sur les prix.

« Aux prises avec le fardeau généré par la multitude de nouvelles réglementations, le secteur insistera de plus en plus pour que chacune d’entre elles soit pleinement justifiée. Le secteur et les entreprises canadiennes en quête de financement n’ont pas les moyens d’assumer d’autres fardeaux réglementaires injustifiés qui empêchent les petites entreprises d’investir et nuisent à la compétitivité de l’économie canadienne et à sa croissance », indique Ian Russel.