Or, le Canada pourrait connaître une éventuelle épidémie d’obésité dans les prochaines, ce qui risque d’augmenter la probabilité de vieillir en mauvaise santé.
« L’obésité pourrait davantage contribuer à une augmentation du nombre d’années vécues avec des incapacités plutôt qu’une augmentation du nombre de décès prématurés », indiquait Jacques Légaré.
« Des niveaux élevés d’obésité risquent de voir les espérances de vie en santé diminuer, mais pas l’espérance de vie tous états de santé confondus », ajoutait-il.
Quoi qu’il en soit, l’obésité demeure un problème, tant pour les conseillers que pour les assureurs. En effet, cette pandémie appréhendée devrait non seulement rendre des gens touchés invalides, mais aussi dépendants des soins de longue durée.
« L’obésité à elle seule représente un risque élevé que la personne devienne dépendante selon les termes de l’assurance de soins de longue durée. En outre, elle peut aggraver d’autres maladies telles que l’arthrite, le diabète et les maladies de cœur », apprend-on dans un document de la Financière Sun Life sur l’ASLD.
Selon le principe qu’il est préférable pour un client de souscrire à une assurance lorsqu’il est en santé, le conseiller devrait sensibiliser son client à l’assurance soins longue durée lorsque la santé l’accompagne. Car, après, il pourrait être trop tard.
« La personne est couverte si, par exemple sa condition n’existait pas au moment de prendre sa police d’assurance… cependant, comme pour la cigarette, si la condition est connue, il est probable qu’elle ne soit pas assurable par la suite. Donc, une personne est couverte si elle a pris son assurance avant d’être atteinte d’obésité morbide », explique Maxime Dupont-Demers, directeur, communications d’entreprise, à la Financière Sun Life.
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