« Selon, mon analyse, le marché restera faible généralement pour la majeure partie de septembre, mais le marché haussier reprendra vers la mi-octobre », note-t-il.
La récente chute des bourses n’est pas une surprise pour Ron Meisels. Selon son analyse technique, sur cinq phases, le marché en est à la quatrième.
Cette quatrième phase a commencé en octobre 2014 et a corrigé le marché horizontalement. La baisse soudaine de lundi a confirmé la tendance à la vente en Bourse.
« Ce n’est pas surprenant à la suite de lundi, nous avons vu une hausse le lendemain. Maintenant, c’est comme une balle de tennis qui ne s’arrête pas automatiquement lorsque nous la laissons tomber, indique Ron Meisels. Normalement, nous verrons les vendeurs et les acheteurs s’échanger la balle pour les prochains jours. »
Pour les investisseurs, la pire stratégie est de paniquer et de vendre à tout prix.
« C’est un combat entre les acheteurs et les vendeurs […] paniquer n’est évidemment pas une solution », ajoute-t-il.
La dévaluation du yuan a eu un impact négatif sur le marché, et cet impact est accentué par la période dans laquelle nous sommes.
« L’été et août sont toujours de mauvaises périodes pour les bourses. Une nouvelle négative comme celle de la Chine se confirme lorsque le marché est déjà vulnérable », analyse Ron Meisels.
Le marché des ressources naturelles et particulièrement celui du pétrole ne sont toujours pas attrayants.
C’est vers le secteur bancaire que les investisseurs devraient regarder, selon lui.
« C’est intéressant de constater que lundi, BMO et Scotia ont atteint leurs plus bas niveaux depuis février 2014. Pour RBC, la banque est à son plus bas depuis janvier 2015, note Ron Meisels. Les banques constituent peut-être des achats intéressants pour les gestionnaires. »