Une étude de Return Path démontre que les expéditeurs demandent moins d’informations dans leurs activités de courriels. En 2008, 20 % des campagnes n’exigeaient qu’une adresse courriel pour s’inscrire à un programme de marketing, une marque qui est passée à 33 % cinq années plus tard.

On compte 34 % des expéditeurs qui demandent encore la date de naissance, le nom complet et le code postal (33 % exigeaient ces informations en 2008) et 33 % réclament des informations supplémentaires, une baisse de 14 % par rapport à 2008.

Et cette tendance à diminuer le nombre d’informations requises ne semble pas avoir été préjudiciable au développement d’affaires. L’étude démontre que le clan des « moins » n’a pas plus de plaintes que les autres et affiche le même taux d’ouverture.

L’autre grand changement se retrouve dans les fonctions de désabonnement. En 2008, seulement 3 % des expéditeurs offraient l’option de diminuer la fréquence d’envoi alors qu’en 2013 25 % des programmes offrent cette possibilité qui permet de maintenir une relation avec le client et de continuer à recueillir des informations.

On compte également 22 % des expéditeurs de courriels qui demandent de la rétroaction à leurs clients qui demandent d’être exclus des envois, une actions que seulement 3 % des programmes exécutaient en 2008.

L’offre du changement d’adresse, qui est stratégique pour maintenir le lien avec vos clients, est également en hausse. En 2008, 11 % des envois intégraient cette fonction, un pourcentage qui est passé à 20 % en 2013.

On compte également un expéditeur sur quatre qui exige maintenant un courriel de confirmation avant de débuter un programme de marketing, une exigence qui n’était requise que par 7 % des expéditeurs en 2008.

La courtoisie est également en croissance dans le développement d’affaires par courriels. En 2008, seulement 40 % des expéditeurs envoyaient un courriel de bienvenue à leurs clients-cibles, une marque qui passe à 80 % en 2013.