« Les gens croient que c’est ce qu’ils disent ou leur expérience professionnelle, qui aura un impact sur leur entourage. Or, il est prouvé que ce n’est pas seulement vos connaissances qui peuvent avoir un impact, mais également votre personnalité », soutient Geneviève Désautels, présidente d’UniVers un monde en soi, coach professionnelle, conférencière et auteure.
Elle propose trois conseils pour être bien conscient de son impact sur les gens.
En prendre conscience
La base est de reconnaître l’impact que l’on peut avoir. Ainsi, connaître ses forces et ses faiblesses est très important.
« Ce que le conseiller dégage, soit sa confiance, sa crédibilité ou encore son intégrité, dépasse largement la compétence technique en matière d’impact sur les gens », explique Geneviève Désautels.
En dressant une liste des différentes habiletés, compétences particulières ou encore des distinctions qu’ils ont obtenues, les conseillers pourront prendre concrètement conscience de l’influence.
Demander de la rétroaction
Suite aux observations faites sur soi-même, la deuxième étape consiste à demander des rétroactions aux personnes qu’ils côtoient.
« Demander aux clients ce qu’ils retiennent de votre réunion ou encore le point déterminant de la rencontre sont des exemples de rétroaction qui servent à bien comprendre notre impact », illustre Geneviève Désautels.
Il arrive fréquemment que le conseiller et le client ne retiennent pas la même chose de la discussion. Une rétroaction permettra d’ajuster la discussion avec le client et de mettre l’accent sur les points qui sont vraiment importants.
Le conseiller peut aussi produire un questionnaire générique dans lequel il demande à ses clients une rétroaction sur le travail qu’il fait pour eux. Cette méthode est efficace pour avoir l’heure juste sur les actions entreprises par le conseiller au cours d’une année.
Éliminer les étiquettes
Le conseiller qui connaît son impact sur ses clients tout en leur demandant une rétroaction sera en mesure de savoir quelles étiquettes pourraient lui être attribuées.
Pour se départir d’une étiquette dont nous avons conscience, il faut aller au-delà de ses sentiments et trouver des moyens concrets pour s’améliorer.
« Si par exemple, les gens disent de vous que vous n’avez pas de vision stratégique, il ne faut pas essayer de se justifier, mais bien se concentrer à trouver des solutions pour changer la perception. C’est de cette manière que vous pourrez tranquillement vous défaire des étiquettes qui vous sont attribuées », précise Geneviève Désautels.