Selon April Lynn Levitt, conseillère et accompagnatrice pour la firme Personnal Coach, basée à Toronto, peu de conseillers décident des montants d’argent alloués aux postes budgétaires de leur entreprise.
Voici quatre étapes pour pour y arriver.
Calculez votre ratio des frais généraux:
« beaucoup de conseillers savent combien ils dépensent, mais ignorent leur ratio des frais généraux », selon April Lynn Levitt. Cette donnée leur permettra de savoir s’ils dépensent assez sur leur pratique et comment leur niveau de dépenses se compare à celui des autres conseillers.
On calcule le ratio de frais généraux en prenant les dépenses annuelles et en les divisant par le revenu. Un conseiller qui se concentre uniquement sur l’assurance devrait s’attendre à dépenser autour de 30 % de ses revenus sur sa pratique. Les conseillers spécialisés en placement devraient pour leur part dépenser près de 40 % de ses revenus, notamment en raison des coûts de main d’oeuvre supérieurs.
Déterminez vos dépenses par catégorie:
Les postes budgétaires principaux devraient être les employés, les salaires et les avantages sociaux, le loyer, la technologie et les télécommunications, la publicité, les fournitures de bureau, les frais et les permis, la comptabilité et les frais de transport.
La façon dont le conseiller divisera ses ressources dépendra de ses propres préférences et de ses priorités. Toutefois, les conseillers qui ont un ratio des frais généraux très bas ne dépensent généralement pas assez sur leurs employés ou leur publicité.
Créez des relevés mensuels de profits et de pertes:
Afin de mieux évaluer leurs besoins en matière de nouvelles ventes, les conseillers devraient produire des relevés de profits ou de pertes à chaque mois.
« La majorité des conseillers produisent ces relevés une fois par année lorsqu’ils font leurs impôts. Le fait de le faire à chaque mois peut fournir d’importantes informations », note April Lynn Levitt.
Le conseiller qui adopte cette pratique pourra mieux identifier d’où proviennent ses revenus récurrents. Toutefois, il doit s’assurer d’être prudent dans ses prévisions: « Souvent, les conseillers sont trop optimistes et planifient des ventes qu’ils ne feront pas, conseille April Lynn Levitt. Je recommande toujours le conservatisme. »
Prendre en compte son style de vie:
Il est important de connaître la quantité de revenu nécessaire à son mode de vie. Par la suite, il faut savoir si ce montant permet de conserver une pratique en santé.
« le budget personnel et professionnel doivent aller de pair. Si, par exemple, le cabinet du conseiller enregistre perte sur perte, il devra peut-être revoir à la baisse ses dépenses personnelles », indique April Lynn Levitt.