Développement des affaires – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 17 Apr 2025 19:04:47 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Développement des affaires – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Un nouvel actuaire en chef à Manuvie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/un-nouvel-actuaire-en-chef-a-manuvie/ Thu, 17 Apr 2025 19:04:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106724 NOUVELLES DU MONDE – Stephanie Fadous est nommée à ce poste.

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Stephanie Fadous succédera à Steve Finch à titre d’actuaire en chef de Manuvie le 9 mai prochain. Ce dernier vient d’être nommé président et chef de la direction de Manulife Asia.

Dans le cadre de son nouveau poste, Stephanie Fadous qui est actuellement trésorière et cheffe mondiale, Gestion des fonds propres de Manuvie, se joindra à l’équipe de direction et relèvera de Phil Witherington, nouveau président et chef de la direction de Manuvie.

Dans ses fonctions antérieures, Stephanie Fadous a dirigé la mise en œuvre mondiale des normes comptables IFRS 17 et IFRS 9 à Manuvie.

Titulaire d’un baccalauréat en sciences actuarielles, elle a également occupé des postes au sein des équipes Finances, Monde ; Actuariat, Fonctions communes ; Expansion de l’entreprise et Gestion de l’actif et du passif de Manuvie.

« Stéphanie Fadous a une compréhension approfondie de notre entreprise, s’est engagée à diriger selon nos valeurs et accorde une grande importance à la croissance continue, des qualités qui lui seront des plus utiles dans son rôle d’actuaire en chef », assure Roy Gori, président et chef de la direction de Manuvie.

Parallèlement à cette nomination Hung Ko, actuellement chef mondial, Relations avec les investisseurs, deviendra chef mondial, Trésorerie et Relations avec les investisseurs. Titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’université McGill, Hung Ko compte plus de 20 ans d’expérience dans le secteur des assurances.

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Découvrez les résultats de l’élection des administrateurs de la Banque Scotia https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/decouvrez-les-resultats-de-lelection-des-administrateurs-de-la-banque-scotia/ Thu, 17 Apr 2025 09:50:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106708 NOUVELLES DU MONDE – Ces derniers ont obtenu plus de 90 % des votes.

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Les candidats inscrits dans la circulaire de sollicitation des procurations datée du 5 février 2025 de la Banque Scotia ont été élus administrateurs de l’institution le 8 avril dernier.

Ainsi, 12 candidats ont été élus comme administrateur de la Banque, soit :

  • Nora A. Aufreiter, Nora Aufreiter est administratrice de sociétés et elle était auparavant associée principale de McKinsey & Company — Membre du comité du capital humain et de la rémunération (Présidente) et du comité d’évaluation des risques
  • Guillermo E. Babatz, associé directeur d’Atik Capital, S. C., société de services‑conseils — Membre du comité d’évaluation des risques (Président) et du comité du capital humain et de la rémunération
  • Daniel (Don) H. Callahan, administrateur de sociétés et est président du conseil non dirigeant de Time USA LLC — Membre du comité d’évaluation des risques et comité de la technologie
  • Dave Dowrich, vice‑président à la direction et chef des affaires financières de la Teachers Insurance and Annuity Association of America (TIAA) — Membre du comité d’audit et de révision (expert financier désigné) et du comité d’évaluation des risques
  • Michael B. Medline, président et chef de la direction de Sobeys et d’Empire Company Limited — Membre du comité d’audit et de révision et du comité de gouvernance
  • Lynn K. Patterson, administratrice de sociétés et a été sous‑gouverneure de la Banque du Canada — Membre du comité du capital humain et de la rémunération et du comité d’évaluation des risques
  • Una M. Power, administratrice de sociétés et a été auparavant chef des finances de Nexen Energy ULC — Membre du comité d’évaluation des risques et du comité du capital humain et de la rémunération
  • Aaron W. Regent, préside le conseil de la Banque Scotia. Il est le fondateur, président du conseil et chef de la direction de Magris Performance Materials — Membre du comité d’audit et de révision (expert financier désigné), du comité de gouvernance, du comité d’évaluation des risques, du comité du capital humain et de la rémunération et comité de la technologie
  • Sandra J. Stuart, ancienne présidente et chef de la direction de la Banque HSBC Canada — Membre du comité d’évaluation des risques et comité de la technologie
  • Scott Thomson, en charge les fonctions de président de la Banque Scotia le 1erdécembre 2022 et est devenu président et chef de la direction de la banque le 1er février 2023
  • Steven C. Van Wyk, chef de groupe, Information sortant de HSBC Bank PLC — Membre du comité d’audit et de révision (expert financier désigné) et comité de la technologie (président)
  • Benita M. Warmbold, administratrice de sociétés et a été directrice générale principale et chef des finances de l’Office d’investissement du Régime de pensions du Canada (RPC) — Membre du comité d’audit et de révision (Présidente et expert financier désigné) et du comité de gouvernance

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La Banque Laurentienne a dévoilé les résultats de l’élection de ses administrateurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/la-banque-laurentienne-a-devoile-les-resultats-de-lelection-de-ses-administrateurs/ Wed, 16 Apr 2025 11:09:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106706 NOUVELLES DU MONDE – Ces derniers ont obtenu plus de 90 % des votes.

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Les candidats inscrits dans la circulaire de sollicitation des procurations datée du 4 mars 2025 de la Banque Laurentienne ont été élus administrateurs de l’institution le 8 avril dernier.

Ainsi, 12 candidats ont été élus comme administrateur de la Banque, soit :

  • Sonia Baxendale, présidente-directrice générale du Global Risk Institute (GRI) — Présidente du comité de gouvernance et de conformité et membre du comité de gestion des risques, Administratrice de société
  • Andrea Bolger, Présidente du comité de gestion des risques, membre du comité des ressources humaines et membre du comité des technologies de l’information, Administratrice de sociétés
  • Michael T. Boychuk, Président-directeur général de Bimcor — Président du conseil, Administrateur de sociétés
  • Johanne Brunet, Professeure titulaire, Département de marketing, HEC Montréal — Membre du comité d’audit et membre du comité de gouvernance et de conformité, Administratrice de sociétés
  • Laurent Desmangles, Consultant en gestion à la retraite — Membre du comité d’audit, membre du comité de gestion des risques et membre du comité des technologies de l’information, Administrateur de sociétés
  • Suzanne Gouin, Présidente du CA à l’Agence de Revenu du Canada — Membre du comité de gestion des risques et membre du comité de gouvernance et de conformité, Administratrice de sociétés
  • Jamey Hubbs, vice-surintendant à la retraite, Innovation politique, Affaires des parties prenantes, Stratégie, Risque et Gouvernance, BSIF — Membre du comité des ressources humaines, membre du comité de gestion des risques et membre du comité des technologies de l’information, Administrateur de sociétés
  • David Mowat, ancien PDG d’ATB Financial — Président du comité des ressources humaines et membre du comité des technologies de l’information, Administrateur de sociétés
  • Robert Ouellette, Président du comité des technologies de l’information, Administrateur de sociétés
  • Éric Provost, Président et chef de la direction de la Banque Laurentienne
  • Paul Stinis, Membre du comité d’audit et membre du comité des ressources humaines, Administrateur de sociétés
  • Nicholas Zelenczuk, Président du comité d’audit et membre du comité de gouvernance et de conformité, Administrateur de sociétés

À noter que les propositions d’actionnaires soumises par le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires minoritaires (MÉDAC) n’ont pas été adoptées, car elles n’ont pas reçu la majorité des votes.

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De nouvelles responsabilités pour Julie Gallagher https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/de-nouvelles-responsabilites-pour-julie-gallagher/ Tue, 15 Apr 2025 10:52:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106735 NOUVELLES DU MONDE — Chez iA Gestion de patrimoine.

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Julie Gallagher vient de se voir confier le poste nouvellement créé de vice-présidente principale et chef, Produits et solutions d’investissement et Marchés des capitaux, chez iA Gestion de patrimoine.

Elle dirigera « une initiative ambitieuse à l’échelle de nos activités de gestion de patrimoine qui vise en priorité à développer, renforcer et ajuster les compétences de nos divisions de création, conseil et opérations sur les marchés de capitaux, afin d’offrir des solutions novatrices et soutenir nos conseillers ainsi que leur clientèle », indique Stephan Bourbonnais, vice-président exécutif, iA Gestion de patrimoine, sur les médias sociaux.

Le mandat de Julie Gallagher et son équipe consistera notamment à exploiter la taille d’iA Gestion de patrimoine pour établir une importante gamme d’investissements alliant une gestion de placement de classe mondiale, une technologie à la fine pointe et un soutien sans équivalent aux conseillers, au bénéfice de leur clientèle, ainsi qu’à favoriser une plus grande exposition aux solutions conçues par le groupe des marchés de capitaux, notamment des billets structurés et des placements en syndications.

Julie Gallagher s’est jointe à iA Gestion de patrimoine en 2021 à titre de vice-présidente et chef de la conformité. Elle a occupé avant cela des rôles en conformité au sein de la Financière Banque Nationale pour près de 4 ans, notamment à titre de directrice principale, conformité. Elle a aussi évolué pour près de 10 ans chez BMO Groupe financier à titre d’avocate principale, en plus de pratiquer en valeurs mobilières et droit commercial de 2003 à 2009 au sein du cabinet Bélanger Sauvé. En parallèle, depuis 2012, elle s’implique au sein de comités liés aux régulateurs. Depuis septembre 2020, elle préside la Section du Québec de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières.

Julie Gallagher est diplômée en droit de l’Université d’Ottawa (2002) et membre du Barreau du Québec depuis 2003.

« Ce nouveau rôle représente une occasion clé de contribuer à l’innovation et à la création de valeur pour nos conseillers et leurs clients. J’aurai l’opportunité de collaborer avec nos équipes talentueuses à travers le Canada, misant sur nos forces pour façonner l’avenir de la gestion de patrimoine », a témoigné Julie Gallagher.

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Découvrez les administrateurs 2025 de la Banque CIBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/decouvrez-les-administrateurs-2025-de-la-banque-cibc/ Mon, 14 Apr 2025 11:12:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106634 NOUVELLES DU MONDE – L’institution a dévoilé les résultats des votes.

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Les candidats inscrits dans la circulaire de sollicitation des procurations datée du 12 février 2025 de la Banque CIBC ont été élus administrateurs de l’institution le 3 avril dernier.

Ainsi, 13 candidats ont été élus comme administrateur de la Banque, soit :

  • Ammar Aljoundi, président et chef de la direction Mines Agnico Eagle Limitée
  • Nanci E. Caldwell, administratrice de sociétés
  • Michelle L. Collins, présidente, Cambium LLC
  • Victor G. Dodig, président et chef de la direction Banque CIBC
  • Kevin J. Kelly, administrateur de sociétés
  • Christine E. Larsen, administratrice de sociétés
  • Mary Lou Maher, administratrice de sociétés
  • William F. Morneau, administrateur de sociétés
  • Mark W. Podlasly, chef de la direction, Coalition de grands projets des Premières Nations
  • François L. Poirier, président et chef de la direction, TC Energy Corporation
  • Katharine B. Stevenson, présidente du conseil, Banque CIBC
  • Martine Turcotte, administratrice de sociétés
  • Barry L. Zubrow, chef de la direction, ITB LLC

Pour connaître les résultats de toutes les questions ayant fait l’objet d’un vote lors de l’assemblée générale annuelle, rendez-vous ici.

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Plans financiers : outils à la rescousse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/plans-financiers-outils-a-la-rescousse/ Mon, 14 Apr 2025 10:57:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106668 En faire bon usage transforme la relation client-conseiller.

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En quelques années, la création de plans financiers a pris un virage technologique marquant. Les feuilles de calcul et les modèles maison cèdent le pas aux plateformes automatisées, propulsées par des algorithmes puissants. Ces technologies promettent d’accélérer le travail des professionnels, de bonifier l’expérience client et de rehausser la qualité des recommandations. Mais qu’en est-il sur le terrain ? Tour d’horizon de logiciels qui redessinent la pratique.

Les outils de planification financière évoluent rapidement, intégrant automatisation et intelligence artificielle (IA) pour épauler les conseillers. Tous ne répondent pas aux mêmes besoins, mais tous peuvent offrir une valeur ajoutée lorsqu’ils sont bien utilisés, notamment en matière de décaissement à la retraite et d’optimisation fiscale.

Selon le Pointage des courtiers québécois et le Pointage des courtiers multidisciplinaires (édition 2024), les attentes des conseillers varient selon les modèles d’affaires de leur courtier.

Chez bon nombre de courtiers de plein exercice détenus par des institutions financières, les conseillers ont accès à des plateformes technologiques qui leur sont imposées par leur courtier. Les conseillers bénéficient également de soutien afin de les utiliser. Selon l’actif géré par le client, les plans financiers sont conçus par des planificateurs financiers internes plutôt que par les conseillers en placement eux-mêmes. En tout, 94 % des conseillers déclarent faire des plans financiers pour leurs clients. Chez un quart d’entre eux, de 0 % à 40 % de leurs clients en ont effectivement un.

Chez les courtiers multidisciplinaires, ce sont davantage les conseillers eux-mêmes qui font les plans financiers et utilisent les logiciels de planification financière. Souvent, ils choisissent leurs logiciels et en paient la licence d’utilisation.

Logiciels puissants, mais exigeants

Conquest Planning, NaviPlan, Snap Projections, etc. : la diversité des outils permet à chaque professionnel de trouver chaussure à son pied. Ces plateformes sont performantes, mais leur maîtrise demande du temps. Plusieurs utilisateurs reprochent le manque de soutien technique ou l’absence d’aide en français. Conquest, souvent salué pour sa puissance, est aussi jugé complexe. « Il est difficile d’obtenir de l’aide pour les problèmes. Ça ne permet pas de prendre un rendez-vous pour du dépannage », déplore un représentant d’IG Gestion de patrimoine. Un autre mentionne qu’il faut « un bon niveau de formation avant de maîtriser les différents volets ».

Mark McGrath, conseiller en placement et gestionnaire de portefeuille associé chez PWL Capital, évoque une « vallée de la mort » à propos de l’apprentissage de ce logiciel : « Au départ, on est émerveillé. Puis, au fur et à mesure que l’on en apprend davantage, on commence à se sentir frustré. Le logiciel va si loin et fait tant de choses qu’il devient très vite accablant. »

Pour soutenir leurs équipes, certaines firmes mettent en place des ressources internes. Chez MICA Cabinet de services financiers, Marie-Ève Poulin offre du soutien aux représentants. « Cela évite de passer par l’entreprise, ce qui peut être complexe et parfois lent, notamment à cause des barrières linguistiques », explique Louis Thibault, vice-président aux ventes, assurances et investissement, chez MICA. Un soutien en français, avec connaissance du terrain, est un avantage décisif selon lui.

La langue pèse lourd dans le choix d’un outil. Sandy Lachapelle, présidente de Lachapelle Finances intelligentes, planificatrice financière et représentante en épargne collective rattachée à Services en placements PEAK, a écarté d’emblée les logiciels non traduits en français. Elle utilise NaviPlan, qui propose une formation pour les nouveaux utilisateurs, des vidéos et un guide détaillé. Snap offre pour sa part des webinaires et des sessions d’intégration personnalisées.

Mise à jour des données : pas tous égaux

La mise à jour automatique des données, offerte par Conquest, permet d’accélérer le processus et de limiter les erreurs. NaviPlan et Snap proposent plutôt un recalcul manuel, à l’initiative de l’utilisateur. Le rendu visuel varie d’un logiciel à l’autre. Certains misent sur les graphiques dynamiques, d’autres sur des tableaux détaillés. Les rapports conçus avec NaviPlan peuvent être exportés sous forme de documents Microsoft Word et les polices et les couleurs peuvent être modifiées. Conquest inclut un mode contraste élevé pour les personnes ayant des déficiences visuelles et permet de redimensionner les graphiques.

Le niveau de détail dans les informations est aussi personnalisable. Dans Conquest, la section « résumé » peut fournir un portrait exhaustif de la classification des actifs et des propriétaires de chaque compte, ou simplement afficher la valeur marchande des actifs. On peut également sélectionner et redimensionner les graphiques à afficher et personnaliser la marque.

IG Gestion de patrimoine a utilisé NaviPlan et Conquest pendant quelque temps, avant d’opter pour Conquest. « Le logiciel permet d’identifier rapidement les besoins et de générer des stratégies efficaces. Ça plaît beaucoup aux planificateurs financiers », dit Carl Thibeault, vice-président principal Québec et Atlantique, chez IG. NaviPlan est plus convivial… mais moins performant, selon lui.

Roger Massicotte, planificateur financier autonome, a jadis utilisé NaviPlan, et travaille aujourd’hui avec Conquest et Snap en fonction des besoins des clients et de la complexité des dossiers. Il souligne que les écarts entre logiciels sont minimes en fin de projection. Il signale un écart maximum de 5 % des valeurs successorales finales entre les résultats des trois plateformes d’après une comparaison effectuée par une collègue.

« La vraie différence, c’est l’automatisation et l’intelligence artificielle », dit Roger Massicotte. Mais il faut savoir filtrer. « Il est facile de se perdre dans les options et de produire des rapports de 400 pages. »

Décaissement et optimisation fiscale

Isabelle Bérard, conseillère en gestion de patrimoine chez iA Gestion privée de patrimoine (iAGPP) et planificatrice financière autonome, a migré de Snap à Conquest. Elle apprécie particulièrement les audits fiscaux détaillés et les simulations de décaissement optimisées par l’IA. Ces fonctionnalités avancées sont précieuses dans un contexte d’optimisation fiscale, l’un de ses axes de travail. Pour la planification du décaissement, elle aime le module de planification expert de Conquest, qui indique dans quelle mesure chaque stratégie permet l’atteinte des objectifs.

Mark McGrath ajoute qu’il considère ce logiciel comme « un moteur fiscal doté de fonctions de planifications financières avancées ». Il permet de visualiser une déclaration de revenus complète pour une année de projections et son application du calcul des impôts inclue de nombreuses données, telles que les crédits d’impôt, les déductions et les fractionnements de revenu. D’après le gestionnaire, un logiciel bien maîtrisé réduit jusqu’à 90 % la charge cognitive.

Snap se distingue par sa capacité à visualiser d’un coup d’œil les taux effectifs et marginaux d’imposition année après année. « Idéal pour les dossiers simples. Et super facile d’usage », résume Isabelle Bérard. NaviPlan, de son côté, permet de modifier le scénario de base, avec ajustement automatique des scénarios alternatifs.

Aucun outil n’est parfait. Chez NaviPlan, l’un des problèmes majeurs concerne l’automatisation des cotisations dans les régimes enregistrés, signale Sandy Lachapelle. Par exemple, lorsque l’on coche l’option pour maximiser le CELI, NaviPlan ajoute automatiquement des cotisations même si le client n’a pas les liquidités nécessaires, ce qui fausse le plan et force les utilisateurs à intervenir manuellement.

Isabelle Bérard explique que, bien que Conquest propose des plans de match automatiques, comme le report du début du versement de la prestation du Régime de rentes du Québec (RRQ) à 72 ans, ces recommandations ne sont toutefois pas justifiées ni contextualisées par l’outil.

Les hypothèses de rendement dans Conquest proviennent d’Ortec Finance et ne peuvent être modifiées sans perdre l’analyse probabiliste. Snap est plus souple, bien que ses simulations stochastiques soient limitées à une centaine d’essais. Son interface, qui rappelle Excel, plaît aux clients baby-boomers, selon Roger Massicotte.

Pistes d’amélioration

Des zones d’amélioration subsistent parmi les différents logiciels utilisés, notamment pour la prise en compte des structures corporatives par Conquest. Carl Thibault note que l’intégration de ces éléments est possible dans les projections automatisées, mais demande plus de rigueur et de connaissances de la part du conseiller. La prise en compte des fiducies est également un aspect à améliorer, indique Marie-Ève Poulin, chargée du soutien aux utilisateurs chez MICA. « Actuellement, on ne peut pas jumeler une société de gestion à une fiducie pour transférer des sommes de la société à des fiduciaires », mentionne-t-elle. L’ordre de décaissement mériterait lui aussi plus de flexibilité.

La gestion du décaissement est l’un des principaux irritants relevés par les utilisateurs de Snap. Contrairement à Conquest, qui propose une véritable optimisation fiscale, Snap ne permet de définir qu’un simple ordre de décaissement — par exemple, retirer d’abord du RÉER, puis du compte non enregistré, puis du CELI. « Ça me prenait beaucoup plus de temps de faire un plan de décaissement fiscalement avantageux avec Snap », dit Isabelle Bérard.

Même si NaviPlan se démarque par une saisie de données intuitive, la gestion des scénarios comparatifs laisse un peu à désirer, indique Sandy Lachapelle. Lorsque vient le temps de tester différentes hypothèses, l’utilisateur peut créer des variantes à partir du scénario de base, ce qui est pratique… jusqu’à un certain point. Dès que l’on souhaite modifier des éléments plus substantiels, le logiciel exige la création d’un nouveau plan complètement distinct. Résultat : il devient difficile de savoir à l’avance ce qui peut être modifié dans un même plan et ce qui exige de repartir à zéro. Cette logique a demandé à la conseillère plusieurs mois d’essais et erreurs avant d’être bien comprise. Une meilleure clarté à ce chapitre — ou une plus grande souplesse dans la construction des scénarios — améliorerait considérablement l’expérience utilisateur, suggère-t-elle. « Le danger dans ces logiciels, c’est que les gens pensent qu’ils sont intelligents, mais ils ne le sont pas tant que ça. Si le conseiller ne comprend pas ce qu’il met dans son logiciel ou ce qu’il lui demande, peu importe le logiciel, le résultat sera ordinaire. »

Face à l’automatisation de la conception des plans, Isabelle Bérard insiste sur l’importance de bien accompagner son client. Selon elle, un conseiller doit prendre le temps de rédiger ses propres notes pour expliquer les raisons derrière chaque décision et élément d’optimisation proposés par le logiciel.

L’intégration de l’intelligence artificielle dans les logiciels de planification financière accélère la production de plans, mais l’humain reste essentiel, ajoute Carl Thibeault. « L’IA peut générer des plans rapidement et faciliter certaines étapes, mais elle ne remplace pas la capacité du professionnel à accompagner le client dans l’action concrète. C’est cette interaction humaine qui, in fine, fait la différence entre un bon outil technologique et une vraie planification réussie. »

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Stratège de l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/stratege-de-lia/ Mon, 14 Apr 2025 10:47:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106324 Il réinvente la gestion de portefeuille.

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Carl ­Dussault est ­président-directeur général d’Evovest, une firme de gestion de portefeuille qui se démarque par son utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans la gestion d’actifs. « L’automatisation permet de réduire les biais humains et de maximiser l’efficacité des analyses. Nos algorithmes peuvent analyser des milliers d’actions quotidiennement, ce qui permet de dégager une valeur ajoutée pour nos clients », ­dit-il.

C’est au secondaire que sa passion pour la finance a pris forme, lui qui feuilletait quotidiennement les pages économiques des journaux. Une rencontre avec une représentante de ­HEC ­Montréal lors d’une journée d’orientation scolaire allait concrétiser son choix de carrière. « ­Dans le dépliant promotionnel, il y avait le titre de gestionnaire de portefeuille. Après m’être informé sur ce domaine, je n’ai plus jamais regardé en arrière », confie-t-il.

Il a fait ses premiers pas dans l’industrie comme stagiaire à la Banque Nationale. Il a ensuite travaillé à BMO Nesbitt Burns comme conseiller avant de se joindre à Intact Assurance comme gestionnaire de portefeuille en octobre 2012. C’est là qu’il a découvert le potentiel des technologies émergentes.

En 2016, il prend un virage décisif. Convaincu que l’intelligence artificielle peut transformer la gestion de portefeuille, il quitte son emploi pour fonder Evovest. Son approche est novatrice : utiliser l’apprentissage machine pour prédire quelles actions surpasseront leur indice de référence. Deux ans plus tard, la firme obtient son permis de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et met en marché son premier produit en 2019.

Sur cinq ans, Evovest ­Actions ­Mondiales affiche un rendement avant les frais de gestion et d’exploitation de 13,3 % par rapport à 7,7 % pour l’indice ­MSCI ­World ­EW, tout en affichant une volatilité moindre que celle de cet indice.

Le lancement d’un fonds négocié en ­Bourse (FNB) en partenariat avec la ­Banque ­Nationale en mars 2024 marque un tournant. Baptisé ­FNB ­Actions ­Mondiales Evovest (EVO), ce produit rend la stratégie accessible à un plus large public.

La croissance de ses actifs est au ­rendez-vous, Evovest en gérant 170 millions de dollars (M$). Avec une équipe de huit personnes, l’entreprise démontre que la taille n’est pas un frein à la performance. « ­On a plusieurs années d’historique de rendement, ce qui nous met en avant de la parade alors que d’autres commencent tout juste à lancer des produits utilisant l’IA », se réjouit Carl Dussault. L’entreprise a aussi reçu une reconnaissance importante du ­Programme des gestionnaires en émergence du ­Québec (PGEQ), qui lui a accordé un second mandat de près de 75 M$ pour le lancement du ­Fonds Evovest marché neutre mondial.

Pour souligner ce parcours, le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière lui accorde une mention ­Coup de cœur dans la catégorie ­Sociétés de gestion indépendante. « ­Il dirige une entreprise en croissance et innovante, mariant gestion de portefeuille et intelligence artificielle. Ses efforts en matière de facteurs environnementaux et sociaux sont dignes de mention, tout comme ses efforts pour redonner à la communauté. Bravo ! »

Sur le plan social, Carl Dussault et son équipe participent activement à des initiatives comme  Technovation et VersaFi (anciennemment Women in Capital Markets), contribuant à promouvoir la diversité dans le secteur financier. La firme soutient également la relève en finance à travers des partenariats avec la ­Fondation HEC, offrant des bourses et des débouchés aux étudiants.

Malgré ces progrès, Carl Dussault reste lucide. Si l’entreprise approche de la rentabilité pour 2025, il prévoit continuer de réinvestir les profits dans sa croissance. Son prochain défi ? ­Développer des outils qui rapprocheraient l’IA du travail d’un analyste traditionnel, en maintenant une approche qui réduit les biais humains dans la gestion de portefeuille.

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L’IA, un bouclier contre les cyberattaques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/lia-un-bouclier-contre-les-cyberattaques/ Mon, 14 Apr 2025 10:46:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106178 Elle aide à contrer les menaces émergentes.

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Les cyberattaques contre des organisations se multiplient partout dans le monde. Alors que les institutions financières sont des cibles privilégiées en raison notamment des informations personnelles de grande valeur qu’elles détiennent, l’infonuagique et l’intelligence artificielle (IA) agissent ensemble comme un bouclier pour prévenir et détecter les risques.

Anticiper les attaques grâce à l’IA

« Nous sommes confrontés à des attaques de plus en plus sophistiquées de pirates qui exploitent des vulnérabilités encore inconnues des fabricants de logiciels. Grâce à l’IA, il est possible de les détecter avant qu’elles soient exploitées à grande échelle », précise Marc Boyer, directeur de la division infonuagique de Google pour l’est et l’ouest du Canada.

L’IA permet d’identifier les menaces en assurant une surveillance continue des systèmes informatiques qui permet de détecter les failles de sécurité avant même que les hackers les repèrent. Elle permet également de corriger ces failles automatiquement.

Google a ainsi recours à des agents automatisés propulsés par l’IA pour détecter les « zero-day exploits » (attaques de jour zéro), des vulnérabilités inconnues des manufacturiers qui constituent une porte d’entrée de choix pour les cybercriminels dans les systèmes des organisations. Cette automatisation permet de réduire considérablement les risques d’intrusion et de renforcer la résilience des systèmes, signale Marc Boyer.

Le phénomène des cyberattaques prend une ampleur inédite dans l’industrie financière. Selon l’Autorité bancaire européenne (EBA), plus de la moitié des banques victimes d’une attaque en 2024 ont subi une violation de données. Le Canada n’est pas épargné. Une étude de Fortiguard révèle que le pays a été la cible de 17,8 milliards de tentatives de cyberattaques durant le premier semestre 2023. De plus, près de 9 000 serveurs informatiques au pays seraient vulnérables.

Contrer les attaques des États-nations

Les équipes de cybersécurité ont fort à faire pour mettre en échec les pirates. Certains appartiennent à des groupes organisés basés à l’étranger, principalement en Chine, en Russie, en Iran, en Syrie et en Corée du Nord. À Montréal, une équipe dédiée de Google traque en permanence les menaces émanant de ces groupes sur le dark web, en utilisant notamment des programmes de veille automatisée.

« Grâce à l’IA, si une entreprise financière québécoise est visée, cette équipe peut intervenir rapidement pour identifier la menace avant qu’elle ne cause des dommages », explique Marc Boyer.

Dans cette course contre la montre pour la protection des données, l’infonuagique offre une couche de protection supplémentaire. Le fait d’héberger les données et infrastructures critiques d’entreprises dans le nuage permet à celles-ci de bénéficier de systèmes de surveillance avancés qui peuvent détecter les tentatives d’intrusion en temps réel.

Les nouvelles technologies issues du mariage entre l’IA et l’infonuagique aident ainsi à renforcer la sécurité interne des entreprises en analysant de manière continue les droits d’accès des employés afin de détecter les anomalies afin d’empêcher des cybercriminels d’exploiter des erreurs humaines pour s’introduire dans les systèmes.

« Ces outils sont capables de voir tous les droits d’accès d’un utilisateur dans un poste donné et de détecter que tel utilisateur ne devrait pas avoir accès à tel type de système. C’est beaucoup plus efficace que d’utiliser des processus manuels », dit Marc Boyer.

Dans ce cas, l’IA n’agit pas seulement comme un outil défensif. Elle permet également d’optimiser la gestion des accès aux systèmes critiques sans alourdir les processus internes.

Comment contrer les attaques

Face à la menace croissante qui plane au-dessus d’elles, les institutions financières redoublent de vigilance et adoptent des solutions technologiques avancées pour prévenir de nouvelles formes de cyberattaques, car les cybercriminels font preuve d’une imagination qui semble sans limites. Ils ne se contentent pas de cibler des organisations, mais visent désormais des infrastructures essentielles à leur fonctionnement, comme les réseaux électriques et les systèmes opérationnels.

« Nos équipes s’assurent de mettre en place une couverture de cybersécurité qui englobe à la fois les technologies de l’information et les opérations sur le terrain. C’est au sommet de notre liste de priorités ces temps-ci », dit Marc Boyer.

Pour se protéger, les institutions financières investissent déjà massivement dans la cybersécurité, mais elles doivent réinvestir continuellement dans des solutions technologiques pour reste à la fine pointe, signale Marc Boyer. Une approche multicouche, qui combine plusieurs outils de cybersécurité, dont des technologies d’IA, contribue à réduire les risques, car elle permet d’identifier les comportements suspects avant qu’une attaque ne soit déclenchée, d’automatiser les mises à jour de sécurité, de gérer les accès et d’assurer une veille constante pour repérer d’éventuelles fuites de données.

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Laylah : le CRM qui écoute les conseillers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/laylah-le-crm-qui-ecoute-les-conseillers/ Mon, 14 Apr 2025 09:42:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106498  L’outil a été développé par des anciens de la firme Kronos Technologies.

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« Tous les logiciels de CRM (Customer Relationship Management) sont génériques et sous-utilisés, observe Kelly Gustafson, spécialiste en implantation technologique qui travaille avec des cabinets de conseil financier partout au Canada. Leur application au monde des conseillers financiers n’est qu’un pis-aller. Mais ce n’est pas le cas pour Laylah, qui est développé d’abord et avant tout pour les conseillers. »

Laylah est la nouvelle coqueluche des applications de gestion de la relation client auprès des conseillers canadiens. Après avoir fait d’importantes avancées au Québec, le logiciel est en train de prendre d’assaut le reste du Canada, constate Kelly Gustafson.

C’est ce que confirme Jean-Christophe St-Pierre, co-fondateur et chef des opérations de Laylah, une firme de logiciel qui compte une dizaine d’employés : « Depuis quelques mois, la moitié de nos clients viennent d’ailleurs du Canada, dit-il. On est surpris par notre croissance et on double nos projections en ce moment. »

Parcours inattendu que celui de Laylah. Son co-fondateur, Jean-François St-Pierre, a également été fondateur de la firme Kronos Technologies (aujourd’hui propriété d’Equisoft), conceptrice du CRM bien connu portant le même nom. En 2021, quatre ans après l’acquisition de Kronos par Equisoft, Jean-François St-Pierre, avec quelques transfuges de Kronos, a co-fondé Laylah avec une mission précise : mettre au point un CRM pour les conseillers.

Une Tour de Babel

Ce que Laylah apporte par-dessus tout est la simplicité, fait ressortir Christian Laroche, consultant stratégique en distribution de services financiers, qui parle d’une « industrie archaïque » en référant aux firmes d’assurance et de gestion de placements. « Peu d’industries ont autant d’informations de clients provenant d’autant de sources différentes », souligne Jean-Christophe St-Pierre.

« La situation n’a aucun sens, dénonce le Christian Laroche. La chaîne de communications entre les manufacturiers, les conseillers autonomes et les consommateurs est très déficiente. L’assureur et le manufacturier de fonds disent : “Tu vas entrer dans mon extranet et sortir des informations à jour”. Mais ils ne comprennent pas que le conseiller fait affaires avec 14 assureurs et ça lui fait 14 extranets à consulter. » Chaque firme dispose de ses formats de fichiers et de ses protocoles d’échange ; le conseiller se retrouve inévitablement dans une Tour de Babel informatique où il doit constamment harmoniser des masses de données, ce qui n’est pas une mince tâche.

Laylah apporte un moule unique à cette pléthore de formats et ramène toutes les données à un seul fichier client. Cette uniformisation s’applique autant aux transactions avec assureurs et manufacturiers que lorsqu’il s’agit de faire migrer les données d’un ancien CRM vers Laylah. « Tout tient à la donnée, qui est unifiée, affirme Christian Laroche. Un cabinet peut aller chercher ses données aussi bien dans un autre CRM ou chez un assureur et les intégrer dans Laylah avec un minimum d’effort. Et si des erreurs persistent, le logiciel peut les résoudre par lui-même à 97 %. C’est remarquable ! C’est d’ailleurs la première qualité qui m’a attiré. »

Laylah s’attaque aussi à la bête noire des conseillers : la conformité. « On tâche d’automatiser au maximum pour la simplifier, indique Jean-Christophe St-Pierre. Tous les messages échangés avec un client sont archivés automatiquement dans le fichier du client, qu’il s’agisse de notes de rencontre ou d’inscriptions d’événements. On garde une trace de tout : changement d’adresse, numéro d’assurance sociale, évolution d’une tâche. »

Fertile en possibilités

Cette intégration autour du fichier client à partir d’un format unique de données est appelée à des développements fertiles. Un de ces développements tient à une application de gestion de flux de tâches. « C’est la prochaine étape », affirme Jean-Christophe St-Pierre. Par exemple, au moment d’assigner une nouvelle police d’assurance à un client, une démarche systématique de tâches à effectuer se présentera automatiquement pour assurer que les nombreuses étapes sont complétées et validées.

Un autre développement tient à l’intégration de l’intelligence artificielle (IA), tout particulièrement les plus récents modèles de langage génératifs, à plusieurs niveaux du CRM, fait ressortir Kelly Gustafson. À partir de toutes les notes jetées pêle-mêle dans le dossier unique d’un client, le conseiller pourra poser des questions de toutes sortes pour produire, par exemple, la présentation d’un nouveau fonds d’investissement ajusté aux besoins du client ou pour structurer une prochaine rencontre annuelle.

Un troisième développement mènera à la conception d’un « mini-CRM » pour clients à partir duquel un client pourra interroger sa situation et produire une vue intégrée sur l’ensemble de ses comptes et produits. « Ça va être comme lorsqu’un client accède en ligne à son compte bancaire et trouve tout ce qui le concerne dans un seul endroit », illustre Jasmin Lapointe, conseiller en sécurité financière chez Panorama Services financiers, et un des premiers clients de Laylah au Québec.

Enfin, une autre étape conduira à la mise en place de tableaux de bord et d’indices de performance pour faciliter la gestion d’un ensemble de clients. « Présentement, on s’occupe de structurer les données, mais on va en arriver là inévitablement », affirme Jean-Christophe St-Pierre.

Une tarification exemplaire

Le mot d’ordre « facilité » s’applique à plusieurs autres niveaux de Laylah, par exemple, à la tarification unifiée autour d’un prix de 120 $ par mois par utilisateur. « Il n’y a pas de frais cachés, insiste Jean-Christophe St-Pierre, le support est illimité et les conseillers peuvent à tout moment avoir un clavardage en temps réel avec un technicien. » Jasmin Lapointe le confirme : « C’est une tarification simple, juste et sans surprise. »

La facilité se retrouve aussi dans les échanges entre les conseillers et l’équipe de Laylah. « Ils sont hyperréceptifs aux suggestions qu’on peut leur faire, affirme Jasmin Lapointe. Il s’agit d’anciens conseillers qui comprennent très bien nos besoins en tant que conseiller. »

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Manuvie accroît son équipe des ventes en assurance au Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/manuvie-accroit-son-equipe-des-ventes-en-assurance-au-quebec/ Fri, 11 Apr 2025 11:13:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106594 NOUVELLES DU MONDE — Et recrute une nouvelle directrice à la Sun Life.

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Manuvie a nommé Pascale Leblond au poste de directrice principale des ventes pour l’assurance individuelle dans l’est du Québec. Elle sera basée à Québec.

Avant d’être recrutée par Manuvie, Pascale Leblond était directrice régionale des ventes à la Financière Sun Life où elle a travaillé pendant huit ans. Auparavant, elle a été directrice de compte chez Empire Vie, conseillère aux ventes chez AXA et directrice des ventes chez iA. Elle a étudié à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et a reçu le Prix d’excellence du chef de la direction de la Sun Life en 2023.

Dans ses nouvelles fonctions, Pascale Leblond relève de David Parent, qui a quitté Groupe Cloutier pour occuper le poste de vice-président régional des services aux particuliers pour l’assurance individuelle en juin, il y a un peu moins d’un an.

« Forte de sa vaste expérience dans les services financiers, Pascale apporte son expertise et son approche humaine et authentique. Son arrivée marque un pas significatif dans notre croissance et renforce notre engagement envers nos conseillers et nos distributeurs », a-t-il déclaré.

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