C’est la conclusion qui se dégage d’une étude des experts Jack Zenger et Joseph Folkman qui ont compilé les résultats de 50 286 évaluations pour tracer le profil des gestionnaires les plus performants qui se décline en neuf actions bien précises.
Établir des objectifs élevés : c’est le facteur de différenciation le plus important des meilleurs, ils se fixent des objectifs ambitieux, les atteignent et ils encouragent leurs collaborateurs et partenaires à suivre leur exemple, à l’opposé ceux qui affichent une performance moyenne associent un bon résultat à plus de travail pour eux.
Collaborer : on n’atteint pas le sommet seul, tout le monde a besoin d’aide et l’étude démontre que la performance optimale ne peut se maintenir dans le temps avec une performance solo, c’est le travail d’équipe qui fait toute la différence.
Représenter : les champions de la gestion n’hésitent pas à représenter leurs collègues pour faire avancer des dossiers auprès de la haute direction, ils ne craignent pas d’êtres scrutés par leurs patrons mais voient plutôt l’exercice comme une occasion de se démarquer, de créer de nouveaux contacts et d’acquérir de nouvelles connaissances.
Accepter le changement : les meilleurs ne se situent jamais dans le noyau dur des employés qui résistent aux changements et qui ne comprennent pas qu’ils sont nécessaires à la survie à long terme des organisations.
Prendre l’initiative : personne n’a pris la tête du peloton en attendant qu’on lui dise quoi faire, les champions ont l’habitude de prendre les devants pour lancer ou faire avancer un projet important.
Avoir un bon jugement : les meilleurs sont ouverts à toutes les pistes de solution pour régler un problème et ils prennent le temps de faire des recherches de fond pour valider une décision importante.
Être conséquent : les 4 158 individus qui affichent les résultats les plus élevés de l’étude de Zenger et Folkman partagent tous le même attribut, ils ne disent pas une chose et en font une autre, ils sont conséquents dans leurs actions et décisions et ils utilisent cette habitude comme levier de leadership.
Développer la résilience : personne a toujours raison ou prend toujours la bonne décision, vous faites tous des erreurs mais les meilleurs d’entre vous ont vite réalisé que ce qui mine une réputation n’est pas d’être dans l’erreur, mais de ne rien apprendre de cette erreur.
Donner des commentaires objectifs : la rétrocession n’est pas le privilège des grands patrons, vous pouvez vous démarquer en émettant des commentaires qui ne sont pas des critiques envers les autres mais bien un geste pour améliorer la performance de tous vos collègues et collaborateurs.