Cet outil viser à aider les planificateurs financiers dans l’élaboration de leurs projections financières, notamment en matière de besoins et revenus de retraite, besoins d’assurance, planification des études des enfants, etc. Pour effectuer celles-ci, il doit estimer entre autres les futurs taux d’inflation et d’emprunt, les rendements, l’espérance de vie.

Le document, réalisé par Nathalie Bachand, Martin Dupras et Daniel Laverdière, continent des hypothèses en ce sens.

« Leur bon usage devrait protéger à la fois le client et le planificateur financier », indique l’IQPF dans un communiqué.

Pour l’année 2013, les hypothèses sont :

• taux d’emprunt : 5,25 %
• inflation : 2,25 %
• rendement à court terme : 3,25 %
• rendement des titres à revenu fixe : 4,25 %
• rendement des actions canadiennes : 7,00 %

Les Normes d’hypothèses de projection sont basées sur les chiffres d’organismes tels que la Régie des rentes du Québec, la Banque du Canada et des sociétés d’actuaires privées.

Risque de longévité

Le document présente également un tableau de projection de l’espérance de vie. « Une projection utilisant un risque de survie de 25 % nous apparaît la base minimale à utiliser », lit-on dans le rapport.

Par exemple, pour un retraité de 65 ans, il serait valable de prévoir que le capital ne s’épuise pas avant 91 ans pour un homme ou 95 ans pour une femme. En présence d’un couple de 65 ans, il faudrait prévoir une durée de capital jusqu’à 96 ans.

Rien n’empêche un conseiller d’utiliser des projections plus conservatrices, selon le document. « Une personne ne faisant pas usage du tabac, une personne issue d’une génération plus récente, une personne plus aisée financièrement ou une personne venant de démontrer des preuves de bonne santé a plus de chance d’être dans le groupe de 10 % de survie », apprend-on dans le document.