En raison de la pandémie, plusieurs employeurs ont décidé de revoir certains éléments de leurs régimes de retraite et d’avantages sociaux, parfois de façon temporaire, d’autres fois de façon permanente, rapporte Avantages, citant ainsi une enquête de l’International Foundation of Employee Benefit Plans.

Plusieurs répondants, interrogés pour le bien de l’enquête, ont revu leurs prestations. Ainsi 7 % de ceux qui offraient des protections liées à la santé mentale ont assoupli ou éliminé les conditions d’admissibilité pour avoir droit à la protection. La même proportion a décidé d’assumer la totalité des coûts associés à ces couvertures, plutôt que de les partager avec les employés.

Entre le début de la pandémie et juin 2020, 10 % des employeurs ont décidé d’offrir une option de soins virtuels pour les problèmes de santé mentale. Un autre 23 % a décidé de faire de même avant février 2021. De plus, 41 % des sondés ont étendu leur offre en matière de santé mentale.

Quant aux employeurs qui offraient un programme d’aide aux employés, soit 61 % des employeurs, ils ont remarqué une augmentation de son utilisation. En moyenne le taux d’utilisation ces programmes qui était de 9 % auparavant est passé à 15 % avec la COVID-19.

Les effets de la pandémie sont également visibles parmi les promoteurs de régimes de retraite à cotisation déterminée (CD). Ainsi 21 % d’entre eux ont signalé une hausse des retraits effectués par les participants.

Du côté des régimes à prestations déterminées, plus du quart des promoteurs (27 %) ont revu leurs hypothèses actuarielles et le design de leur régime et 28 % envisagent de le faire. De plus, 25 % ont mis à jour leur politique de placement et un autre 23 % songe à les imiter.

Comme les employés de près de la moitié des employeurs (49 %) sont en télétravail, 46 % d’entre eux ont décidé de rembourser les dépenses liées au travail à distance et 6% offrent une allocation générale. Parmi les dépenses remboursées, on retrouve essentiellement :

  • Les fournitures de bureau (49 %),
  • le mobilier de bureau (32 %),
  • les appareils électroniques (24 %)
  • et la connexion Internet (22 %).

« Nous nous attendions à une hausse des soins de santé virtuels pour la santé mentale et nous espérions également voir une plus grande utilisation des PAE, puisque ce n’est pas très élevée traditionnellement. Nous pensions que s’il y avait une année où les employés utiliseraient ces programmes, ce serait celle-là. Nous nous attendions également à une augmentation des retraits dans les régimes de retraite. Dans certains cas, c’est nécessaire, mais c’est aussi un peu troublant, car ces régimes sont là pour la retraite », a affirmé Julie Stich, vice-présidente, contenu à l’International Foundation.