Quand les grands esprits se rencontrent

Le sportif de 26 ans est présentement en formation pour devenir conseiller en placements chez Assante gestion de patrimoine. Il a mis un terme à sa carrière sportive aux États-Unis en mai dernier. Aussitôt de retour, il s’est joint au cabinet de services financiers afin de se consacrer à sa deuxième vocation.

« En quittant le hockey, j’ai eu notamment peur de ne plus vivre la camaraderie et l’esprit de compétition que j’aimais tant dans ce sport. Finalement, je retrouve toujours ces deux éléments dans la finance et auprès de l’équipe d’Assante dans laquelle les collègues sont près les uns des autres », raconte celui qui termine tout juste son cours sur le commerce des valeurs mobilières au Canada (CCVM).

C’est d’ailleurs un autre sportif, Éric Lapointe l’ex-footballeur des Alouettes de Montréal, qui l’a recruté auprès du cabinet de Brossard. « J’ai rencontré Éric grâce à un ami commun lors d’un souper, explique-t-il. Il a été intéressé par mon parcours et m’a invité à venir visiter les bureaux d’Assante ».

Nicholas Tremblay a quitté le Québec lorsqu’il a obtenu une bourse d’études afin d’aller jouer pour les Golden Knights de l’Université Clarkson dans l’État de New York où il a complété une formation en administration. « J’ai terminé après trois ans mon baccalauréat qui se fait normalement en quatre et utilisé la quatrième année pour effectuer une maîtrise », dit-il.

Mentor

Selon lui, le domaine de la finance est celui qui se rapproche le plus du milieu sportif. « Tu côtoies beaucoup de gens, tu te fixes des buts précis et tu es maître de ton propre succès », décrit-il. Le futur conseiller croit aussi avoir développer des valeurs qui lui seront utiles dans sa future profession telle que « la discipline, le respect des autres et la volonté de continuellement s’améliorer ».

Sport étude

C’est en 2011, que le jeune hockeyeur originaire de Candiac au Québec, a eu sa chance chez les professionnels. « J’ai joué deux ans dans le hockey professionnel, soit un an avec un an avec le club école des Bruins et ensuite j’ai été en Californie deux ans durant lesquels j’ai joué pour le club école des Islanders de New York et les Oilers d’Edmonton ». En 2008, il a été également repêché en sixième ronde par les Bruins de Boston.

« Pouvoir faire mes études tout en jouant au hockey a été une très belle expérience. » Le spécialiste de l’aile gauche explique avoir dû mettre une croix à sa carrière de hockeyeur à la suite d’une dernière saison difficile en raison de mauvaises performances et de blessures notamment.

Il mentionne par contre avoir toujours su que la carrière de sportif « n’était pas infinie », d’où son entêtement à poursuivre des études. « Il y a de cela cinq ans, c’était peut-être un choix moins commun chez les sportifs, mais maintenant les universités attirent plusieurs bons joueurs avec du potentiel, car ils savent que ce sont des gens qui ont beaucoup de discipline », croit-il.

Se bâtir

Dans l’industrie, il n’est pas rare d’entendre des conseillers parler de la relève qui se fait rare. Pour Nicholas Tremblay qui s’apprête à faire ses premiers pas comme représentant, ce ne serait pas la nature de la profession qui repousserait les jeunes.

« Je pense que c’est difficile pour la relève en finance, car il n’est pas évident de démarrer dans le milieu. Tu dois te bâtir une clientèle. Il faut non seulement posséder les connaissances, mais gagner une crédibilité afin que des gens acceptant de te confier leur argent », soutient-il.

Il n’a pas encore choisi sa surface de jeu de prédilection en finance, mais se dit heureux de pouvoir présentement en apprendre sur différentes facettes.

« Mes collègues me laissent la chance de toucher à un peu tout. Ce qui est bien avec Assante, c’est que nous travaillons à la fois avec une équipe de spécialistes en assurance, de spécialistes en placements, etc. », dit-il tout même avec le ton du joueur qui a bien hâte d’embarquer sur la vraie patinoire.