L’optimisation de cette mesure, aussi appelée taux de conversion, est devenue une tâche stratégique qui détermine votre capacité à maintenir à moyen et long terme votre position concurrentielle dans le difficile marché des produits financiers.

Selon une étude de la firme Econsultancy, 59 % des entreprises qui ont un programme de marketing numérique sont d’avis que l’optimisation de leur taux de conversion est la clé du succès de leurs efforts sur le web, les réseaux sociaux et les téléphones intelligents.

On compte également 40 % des 1 000 répondants qui considèrent que leur taux de conversion est « important », 9 % qui sont d’avis qu’elle est « très importante » alors que seulement 1 % des répondants la qualifient de « peu importante ».

Selon l’enquête, 87 % des décideurs interrogés ont la conviction que transformer les visiteurs numériques en clients est devenu une de leur tâche les plus importantes au cours des dernières années et qu’elle continuera à prendre encore plus de place dans les plans et ressources au cours des cinq prochaines années.

Cela signifie que vos organisations doivent acquérir et raffiner les trois grandes compétences de l’optimisation du taux de conversion. Vous devez être capable de recueillir, de traiter et d’analyser les données clients comme les données fournies par les intermédiaires comme les fabricants de produits et prestataires de services.

Vous devez également utiliser ces données pour accélérer vos décisions et les rendre plus précises, ce qui est la définition de l’optimisation. En plus, vous devez adapter vos règles d’affaires et vos produits et services à l’environnement statistique que vous créez avec l’optimisation.

L’étude démontre toutefois que des obstacles se dressent devant les gestionnaires qui doivent développer et appliquer l’optimisation du taux de conversion.

On compte 52 % des responsables qui sont d’avis qu’ils n’ont pas les ressources humaines et financières nécessaires pour atteindre leur objectif de conversion, alors que 28 % disent que cette tâche les met en concurrence avec d’autres départements de leur organisation et que 26 % considèrent que la stratégie de leur entreprise n’est pas arrimée avec l’optimisation.

De plus, un répondant sur quatre n’a pas la technologie nécessaire pour soutenir l’effort d’optimisation alors que 21 % d’entre eux doivent se battre avec la culture de leur entreprise pour pouvoir mettre l’optimisation du taux de conversion à l’agenda.