Qu’est-ce que c’est : L’application, créée par Nuance, le fabricant du logiciel de reconnaissance vocale Dragon Speech, permet aux utilisateurs de faire transcrire instantanément à leur téléphone intelligent un texte ou message qu’on lui dicte. Le contenu du message peut être par la suite envoyé sous forme de message texte ou de courriel.

Dragon Dictation est gratuite et disponible sur iPhone. Elle est également offerte, sous différentes versions, sur BlackBerry et sur Android, bien que, selon des commentaires d’usagers, des problèmes de compatibilité existent avec certaines versions des systèmes d’exploitation.

« Cette application peut rendre le suivi de dossier, tellement nécessaire à une bonne conformité, plus facile », note Sylvain De Champlain, président de De Champlain Groupe financier.

Pourquoi est-ce qu’il l’utilise : « Lorsque je sors d’un rendez-vous, je peux passer de longues minutes dans ma voiture à conduire. C’est du temps qui n’est pas productif pour moi, explique Sylvain De Champlain. Je peux alors utiliser ces moments pour rédiger mes résumés de rencontre pour les dossiers de mes clients tout en conduisant. »

À qui est-ce que cet outil pourrait être utile : Dragon Dictation est utile pour les conseillers qui font de longues heures de route, mais également pour ceux qui tapent plus lentement ou qui ont plus de difficulté à transformer leurs pensées en texte sur une page.

« Quelqu’un qui ne tape pas nécessairement très rapidement pourrait le trouver très utile et même l’utiliser au bureau pour rédiger des résumés ou des courriels à envoyer à des clients. Une fois la transcriptionfaite, le document peut être envoyé à l’adjointe qui le corrigera avant de l’utiliser », souligne Sylvain De Champlain.

Qu’est-ce qui pourrait être amélioré : « L’application est fiable à 90 ou 95 %, de petites erreurs se glissent, mais pas assez pour que ça soit un problème. Après tout, si je l’utilise pour un résumé de rencontre qui finira dans un dossier client, je n’ai pas besoin qu’il soit parfaitement exempt de faute d’orthographe », indique Sylvain De Champlain.