Le chef de l’organisme de réglementation bancaire du Canada a estimé jeudi que, malgré les tensions persistantes sur les liquidités de certaines banques américaines, il ne voyait aucun indice suggérant qu’un choc plus large va réémerger.
Le surintendant des institutions financières, Peter Routledge, a dit avoir l’impression que le marché avait accepté l’idée que les autorités ont stabilisé les problèmes de liquidités.
S’adressant aux médias après avoir prononcé un discours devant l’Economic Club of Canada, Peter Routledge a averti qu’il ne disait pas que les problèmes du secteur étaient complètement réglés, et a rappelé que le problème avec les chocs est qu’on ne sait pas quand ils vont revenir.
Ses commentaires interviennent alors que la First Republic Bank a vu le cours de ses actions chuter cette semaine, après avoir révélé avoir enregistré le mois dernier le retrait de plus de 100 milliards de dollars américains (G$).
La banque de San Francisco est l’une des nombreuses institutions financières à avoir subi les effets d’entraînement après l’effondrement de la Silicon Valley Bank, bien qu’une contagion plus large a été limitée après que les autorités américaines ont accepté de garantir les dépôts de la SVB.
Peter Routledge affirme que les récents problèmes bancaires montrent l’importance, pour les institutions financières, de créer des franchises de dépôt stables qui perdurent et permettent de traverser les hauts et les bas.