Comme la cible d’inflation de la banque centrale retient généralement toute l’attention, les risques liés à une monnaie flottante sont souvent négligés, a observé le sous-gouverneur Lawrence Schembri dans le texte d’un discours prononcé à Edmonton.
La banque centrale revoit actuellement son accord de maîtrise de l’inflation avec le gouvernement fédéral en vue de son renouvellement en 2021. L’accord comprend une cible d’inflation de deux pour cent et un taux de change flottant.
Dans le texte de son discours destiné à la Economics Society of Northern Alberta, M. Schembri a affirmé que le dollar flottant permettait à la politique monétaire d’être indépendante et facilitait l’adaptation aux chocs externes.
Les avantages d’un taux de change flottant « dépassent largement » les coûts qui y sont reliés, car il contribue à la clarté des politiques et favorise le développement du secteur financier, a-t-il estimé.
« Nous n’allons pas modifier le régime de changes qui est intégré à notre cadre de politique monétaire. Cependant, il nous revient d’examiner régulièrement même les régimes les plus performants pour vérifier qu’ils servent bien les intérêts des Canadiens », a affirmé M. Schembri dans le texte de son discours.