Le premier budget des libéraux en deux ans devrait décrire les plans du gouvernement pour un système national de garde d’enfants, y compris les conditions qui seront attachées à toute dépense.
On s’attend également à ce que des mesures soient prises pour accroître l’offre de logements abordables et des fonds destinés à verdir l’économie, les libéraux cherchant à remplir leurs promesses liées à la lutte aux changements climatiques.
La ministre des Finances Chrystia Freeland s’est vu demander par les provinces plus d’argent pour les soins de santé, tandis que les entreprises, les organismes de bienfaisance et les travailleurs durement touchés par la pandémie veulent voir un engagement à maintenir l’aide après l’été, alors que de nombreux programmes doivent se terminer.
Le budget comporte également un élément politique, car le gouvernement doit trouver au moins un autre grand parti pour appuyer le document dans les votes de confiance à la Chambre des communes.
Sans un partenaire parlementaire, le gouvernement tombera et le pays sera plongé en élection.
Elliot Hughes, un conseiller ponctuel du dernier ministre des Finances libéral à avoir déposé un budget, Bill Morneau, a déclaré que ce budget devra équilibrer les préoccupations actuelles des Canadiens au sujet de la pandémie avec les besoins économiques à plus long terme.
Le document présentera probablement également la vision des libéraux de Justin Trudeau pour le pays, vision qui donnera ensuite aux partis d’opposition une chance de présenter leurs propres idées aux électeurs, a-t-il ajouté.
Le virus de la COVID-19 a conduit à des restrictions économiques qui ont forcé la fermeture d’entreprises non essentielles, d’écoles et de garderies, provoquant une baisse historique de l’emploi.
Il y a eu un flux tout aussi historique d’aide fédérale pour renforcer les fondements financiers des entreprises et des ménages, et le budget de lundi détaillera le déficit de l’année dernière, dont la plus récente estimation était de 380 milliards de dollars.