Dans le texte d’un discours prononcé mardi, Tiff Macklem a affirmé que le système financier du Canada devait s’assurer d’être aussi résilient face aux changements climatiques qu’il l’avait été pendant la pandémie.
Selon Tiff Macklem, cela demandera aux institutions financières de mieux évaluer les risques auxquels elles font face, des événements météorologiques extrêmes à la transition harmonieuse vers une croissance à faible intensité de carbone.
Ne pas se préparer convenablement pourrait nuire à l’habileté de la banque centrale à soutenir les ménages et les entreprises au moment où ils en auront le plus besoin, a estimé Tiff Macklem, ou même menacer la stabilité du système financier.
Conséquemment, la banque centrale a décidé d’accélérer ses travaux pour comprendre les implications des changements climatiques et promouvoir un système financier qui leur sera adapté.
En outre, la pandémie semble avoir attiré l’attention du public sur les risques mondiaux extrêmes et l’importance de la résilience, a-t-il souligné.