Ce rôle peut devenir important lorsqu’on sait que 20 % des Canadiens mariés ou vivant en union de fait avouent que leur partenaire de vie ignore à combien s’élèvent leurs dettes, selon une étude faite par Ipsos pour le compte de la Banque Manuvie.
«Deux [Canadiens] sur dix admettent qu’ils tentent d’ignorer tout simplement les problèmes financiers, pratiquant la politique de l’autruche à l’égard de leurs finances», écrit la Banque Manuvie dans le rapport sur les résultats de l’étude.
Ce genre de comportement peut mettre en péril la planification financière à long terme de la famille. Il ne s’agit d’ailleurs pas de la seule cachotterie que certains Canadiens endettés font à leur conjoint.
En effet, un Canadien endetté sur dix a complètement caché le coût d’un achat important à leur partenaire et un répondant sur dix a affirmé avoir menti à propos du coût de l’achat.
Près du deux tiers de ces achats (63 %) avaient une valeur inférieure à 1000 $, mais 8 % des hommes consultés ont réussi à cacher un achat d’une valeur égale ou supérieure à 15 000 $.
«Près d’un quart des Québécois endettés ont avoué avoir caché un achat important à un être cher. C’est presque 60% de plus que la moyenne canadienne! On doit apprendre à en parler et à avoir une discussion franche et ouverte sur ces sujets», dit Richard Payette, président et chef de la direction de Manuvie Québec.
Le sondage d’Ipsos a été mené en ligne auprès de 2 003 Canadiens de toutes les provinces, âgés de 20 à 69 ans et dont le ménage a un revenu supérieur à 40 000 $.