Le ministère des Finances du Canada signale de nouveau son intention d’imposer dans quelques mois une taxe sur certains produits de luxe.
Avant d’appliquer la mesure à compter du 1er janvier prochain, le gouvernement annonce qu’il lance des consultations sur la taxe de luxe proposée qui s’appliquerait à la vente au détail de voitures de luxe neuves et d’aéronefs personnels neufs à un prix supérieur de 100 000 $ et de bateaux neufs à un prix supérieur de 250 000 $.
Le dernier budget fédéral déposé à la Chambre des communes a donné suite à l’engagement du gouvernement d’introduire une taxe sur certains produits de luxe.
Le gouvernement rappelle que les impôts et les taxes contribuent à financer les programmes et les services gouvernementaux et procurent un filet de sécurité sociale fiable en temps de crise.
Il dit avoir observé que l’incidence de la récession causée par la COVID-19 a été très inégale, certains Canadiens ayant perdu leur emploi ou leur petite entreprise alors que des secteurs de l’économie ont prospéré. C’est pourquoi, selon le gouvernement, il est justifié de demander aux Canadiens qui peuvent se permettre d’acheter des produits de luxe d’en payer plus.
La taxe correspondrait au moins élevé des deux montants suivants: 20 % de la valeur qui dépasse le seuil applicable de 100 000 $ pour les voitures et les aéronefs personnels et de 250 000 $ pour les bateaux; ou 10 % de la valeur totale de la voiture, du bateau ou de l’aéronef.
Les consultations menées d’ici au 30 septembre prochain par le gouvernement sur la conception de la taxe de luxe proposée s’adressent à divers intervenants de même qu’à la population.