« Les marchés haussiers grimpent souvent un mur d’inquiétude. Mais les mouvements enregistrés depuis le début de novembre aux bourses de New York, Toronto et Londres semblent plutôt générés un mur de méfiance », illustrent David Tippin et Ron Meisels, de la firme de recherche Phases & Cycles, en précisant que les indicateurs à long terme d’un marché haussier demeurent sain.
Mais les signes de détérioration qui précèdent un sommet pointent à l’horizon, alors que la maturité des cycles de 39 semaines et de 70 jours mettent la pression vers le bas, s’empressent-ils d’ajouter.
« La dynamique du marché haussier actuel est de savoir jusqu’à quelle hauteur il peut grimper et si les marchés peuvent être davantage surévalués. Le marché haussier a été implacable depuis le début de novembre, mais l’équilibre risque/récompense pourrait changer au cours des prochaines semaines, entraînant un mouvement de prises de bénéfices », font-ils valoir.
L’indice S&P 500, qui a gagné plus de 280 points depuis le début novembre, a besoin d’une pause et un recul vers la moyenne mobile sur 50 jours servirait de tonic pour une remontée à 2 400.
La Bourse de Toronto est due pour une correction depuis longtemps, estime la firme Phase & Cycles, précisant qu’une baisse mettrait ainsi la table pour une nouvelle phase haussière au cours du printemps.