Quatre sociétés d’État ont accepté des reports sur des prêts totalisant environ 236 G$ pour donner un peu de répit aux entreprises.
Les mesures sont pour la plupart à rembourser, avec seulement quelques portions de prêts pouvant être oubliés, ce qui signifie qu’il est peu probable qu’elles aient un impact important sur le déficit fédéral.
Mais le directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, prévient qu’ils représentent une expansion importante de l’empreinte financière du gouvernement, ce qui pourrait l’exposer au risque de créances irrécouvrables et éventuellement affecter les résultats financiers d’Ottawa.
Ce qui est d’autant plus problématique, dit-il, c’est le manque de rapports publics sur les coûts et risques budgétaires potentiels.
La Banque du Canada, parmi les rares qui publient leurs rapports chaque semaine, a ajouté 186 G$ à son bilan depuis mars, et ce, sans compter les quelque 234 G$ de dette fédérale.