L’indice de confiance financière IG publié par IG Gestion de patrimoine a fait un bond de quatre points par rapport à la même période l’an dernier, selon la mise à jour semestrielle qui vient d’être publiée.
L’indice, qui est établi sur la base d’un sondage portant sur des considérations financières à court et à long terme, a atteint le score de 54 points, ce qui est aussi quatre points au-dessus de la moyenne triennale historique de 50.
Alors que le Canada se déconfine tranquillement, les Canadiens se sentent de plus en plus optimistes quant à leur situation financière personnelle.
Ce sont surtout les jeunes de 18 à 34 ans qui affichent l’optimisme le plus élevé, avec score de 59, soit cinq points au-dessus de la moyenne nationale.
Les membres de la génération Z et les milléniaux se sentent plus optimistes que les autres cohortes dans de nombreux domaines, soit la perception de l’économie, aussi bien nationale qu’internationale (+11 et +10 %, respectivement, par rapport à la moyenne nationale). Ils ont aussi davantage le sentiment de maîtriser leur situation financière personnelle (+17 %) et leur capacité de littératie financière (+16 %).
« Au moment où nous émergeons de la pandémie, il y a lieu de se réjouir de ce que les Canadiens se sentent plus optimistes quant à leurs finances, affirme Damon Murchison, président et chef de la direction d’IG Gestion de patrimoine. Il est tout particulièrement encourageant de voir les jeunes, dont les finances ont été sévèrement touchées par la COVID, considérer les événements de l’année écoulée comme l’occasion de revoir leur approche de la gestion de leurs finances. »
Les femmes : en mode rattrapage
Toutefois, les femmes tardent à récupérer financièrement des conséquences de la COVID-19, par rapport aux hommes. Plus d’une sur deux (54 %) a connu au moins une situation financière négative en raison de la pandémie. Elles sont 32 % à déclarer ne pas avoir assez de revenus discrétionnaires. Et 46 % des répondantes se sentent moins, ou nettement moins, préparées à faire face à une urgence économique.
Cela fait en sorte que leur score accuse un retard de 6 points sur les hommes (51 contre 57). Elles sont aussi deux fois plus susceptibles qu’eux d’éprouver beaucoup d’anxiété pour leurs finances.
« Si la situation globale semble s’améliorer au Canada, elle demeure délicate pour de nombreuses personnes et surtout pour les femmes, observe Damon Murchison. Nous savons qu’elles ont subi de façon disproportionnée les effets de la pandémie, et cet état de choses se reflète nettement dans leur degré de confiance financière. »
Il fait remarquer que les femmes qui ont consulté un conseiller financier depuis le début de la pandémie présentent un score de 59 (comparativement à 46 pour celles qui n’ont pas rencontré un conseiller).