La majorité des professionnels de l’investissement misent sur les technologies d’analyse des rendements pour mieux conseiller leurs clients à l’avenir.
Les méthodes et les outils d’analyse de l’évolution des rendements n’ont jamais cessé de se peaufiner. Mais les développements technologiques actuels offrent des possibilités grandissantes de suivre les performances des différentes catégories d’actifs.
Les professionnels de l’investissement semblent convaincus, puisque 92 % des gestionnaires de patrimoine et des conseillers canadiens s’apprêtent à augmenter leurs investissements dans des solutions qui les aideront à comprendre le rendement des classes d’actifs à l’avenir, indique un sondage mené pour Ortec Finance.
Dans le détail, 74 % de ces professionnels de l’investissement prévoient augmenter légèrement leurs dépenses dans ces outils, tandis que 18 % annoncent des augmentations considérables. Une faible minorité (8 %) maintiendra son niveau actuel d’investissements.
Ces investissements sont principalement motivés par la nécessité d’offrir un service plus efficace aux clients. C’est ce que déclarent 58 % des gestionnaires de patrimoine et des conseillers dans le sondage. Les professionnels de l’investissement sont aussi motivés par la demande croissante d’analyse de la part des clients, la nécessité d’assurer la croissance de l’activité et la fidélisation des clients, ainsi que la réduction des coûts et l’amélioration des niveaux d’efficacité.
C’est que les professionnels de l’investissement reconnaissent bien volontiers leurs limites. Seuls 14 % d’entre eux se disent excellents pour prévoir l’évolution des catégories d’actifs, tandis qu’une large majorité qualifient leurs capacités de bonnes. Enfin, un sur cinq (18 %) se dit moyennement compétent.
Les investissements en technologies d’analyse des rendements pourraient d’autant plus augmenter que les besoins deviennent de plus en plus complexes. Ainsi, les trois quarts (78 %) des gestionnaires d’actifs et des conseillers développent présentement des portefeuilles plus diversifiés à l’échelle internationale. Et ils sont même plus nombreux (86 %) à s’attendre à ce que cette tendance internationale s’accentue.