M. Poloz a indiqué que la banque centrale dispose de plusieurs options pour soutenir l’économie si nécessaire. Cela inclut de maintenir les taux d’intérêt bas pour une période prolongée, ainsi que l’achat d’actifs sur les marchés financiers.
Au cours d’un entretien avec le quotidien financier britannique, M. Poloz a émis un commentaire plutôt sombre sur le trimestre qui s’achève mardi. Déjà, certains économistes avaient évoqué un recul du PIB pour les trois premiers mois de l’année.
«Le premier trimestre de 2015 sera atroce, en raison du choc pétrolier qui représente un facteur important pour notre économie», a dit M. Poloz, ajoutant que les investissements en capital pourraient avoir chuté d’autant que 10% étant donné que les producteurs énergétiques charcutent leurs dépenses.
Le recul du prix de l’essence devrait compenser, car cela gonfle le revenu disponible des ménages du pays. Or, bien que positive, cette donne ne sera pas suffisante pour amortir le choc du secteur de l’énergie, souligne M. Poloz.
Cela dit, le patron de la Banque du Canada souligne que le pays profite de l’affaiblissement du huard. Il cite en exemple le fait que le Canada ne perd plus d’usines automobiles au profit du Mexique comme c’était le cas lorsque la devise était plus forte.
Au moment d’écrire ces lignes, le dollar canadien perdait 0,23% à 79,11 cents américains.