Ainsi, il s’est ajouté 16 800 emplois en février, toujours selon l’agence fédérale canadienne. La perte de 200 emplois à temps plein a contrebalancé l’ajout de 17 000 postes à temps partiel.
Le taux de chômage reste inchangé à 7,4%.
La nouvelle survient peu de temps après la publication d’une étude de Benjamin Tal, économiste en chef adjoint de la CIBC. Il y notait que le marché de l’emploi canadien n’avait pas été aussi mauvais depuis la fin des années 1980. Parmi les facteurs analysés, l’économiste déplorait la croissance plus rapide de l’emploi à temps partiel, généralement moins rémunérateur que le travail à temps plein.
Augmentation du taux de chômage au Canada
Dans le reste du pays, il s’est perdu 1000 emplois, principalement en raison d’un déclin en Alberta et à Terre-Neuve, deux provinces productrices de pétrole. Le taux de chômage augmente ainsi de 6,6% à 6,8% en un mois.
Les économistes anticipaient la destruction de 5000 postes et un taux de chômage à 6,7%.
« Pour une fois les données sur l’emploi n’ont pas provoqué une surprise générale, commente Avery Shenfeld, économiste de CIBC Marchés mondiaux. Elles pointent vers le début d’un cycle économique difficile en raison de la baisse des prix du pétrole. Dans l’ensemble, ce n’était pas une bonne nouvelle pour l’économie canadienne, mais c’était une nouvelle qui était attendue. »
Le secteur des ressources naturelles a perdu 17 000 emplois en un seul mois.