Économie et recherche – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 21 Jan 2025 12:50:50 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Économie et recherche – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les tarifs de Trump repoussé au 1er février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-tarifs-de-trump-repousse-au-1er-fevrier/ Tue, 21 Jan 2025 12:50:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105058 Ottawa n’y voit « rien de nouveau »

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Le président américain Donald Trump a signalé, lundi, qu’il pourrait toujours mettre à exécution sa menace d’imposer des tarifs de 25 % sur les importations canadiennes et qu’il pense le faire dès février, ce à quoi Ottawa répond que son plan reste le même et qu’il « n’y a rien de nouveau ».

« C’est exactement ce qu’il avait dit il y a déjà plusieurs semaines », a plaidé, en soirée, le ministre fédéral des Finances, Dominic LeBlanc, qui préside le comité du cabinet sur les relations canado-américaines.

Il a fait valoir que le gouvernement était déjà « prêt à toute éventualité » et continue de l’être, notant au passage le caractère imprévisible de Donald Trump. Accompagné de la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, pour faire une déclaration devant les médias sans répondre à aucune de leurs questions, il a évoqué le plan de riposte sur lequel travaille l’équipe du premier ministre sortant, Justin Trudeau.

Or, Dominic LeBlanc a voulu se montrer toujours optimiste, quoique prudent, que Washington change d’avis.

« Nous croyons que l’industrie américaine, que les représentants (et) les gouverneurs vont comprendre que ça va augmenter le coût de la vie aux États-Unis, ça va rendre les chaînes d’approvisionnement plus compliquées, a-t-il dit. Ce sont les arguments que nous allons continuer de faire. »

En après-midi, les ministres tout juste arrivés à Montebello, en Outaouais, semblaient pousser quelques soupirs de soulagement, tout en restant sur leurs gardes. Des médias américains rapportaient, dès le matin, qu’aucune entrée en vigueur de tarifs n’était prévue au jour un de l’assermentation de Donald Trump.

« Sursis, c’est un gros mot », avait répondu le ministre des Finances, en mêlée de presse, dans la foulée d’une retraite du conseil des ministres, à un journaliste qui suggérait que Washington accordait une période de grâce à Ottawa.

En début de soirée, Donald Trump indiquait dans le Bureau ovale qu’il comptait aller de l’avant avec la surtaxe et qu’il avait en tête une entrée en vigueur en date du 1er février.

Certains joueurs du gouvernement canadien — le ministre de l’Innovation, François-Philippe Champagne, et celle du Commerce international, Mary Ng — étaient, le jour même, à Washington.

« Pour le moment, les plans de l’administration ne sont pas tout à fait connus », avait dit Dominic LeBlanc.

Ainsi, le « plan » d’Ottawa « est le même », avait renchéri la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly.

« On doit prévenir les tarifs. On a fait le travail, justement, pour prévenir les tarifs avec une série d’interlocuteurs. On va continuer à le faire », avait-elle dit.

Son message était pratiquement le même, en soirée. « Le plan est en trois étapes : première étape, prévenir les tarifs ; deuxième étape, préparer notre réponse — c’est pour ça qu’on est ici, avec les collègues, à préparer notre réponse avec le premier ministre — ; et troisième étape, préparer la réponse à long terme pour le pays. »

Depuis des semaines, les représentants du gouvernement canadien martèlent sur toutes les tribunes que des tarifs douaniers américains sur les produits canadiens auraient des impacts négatifs des deux côtés de la frontière.

Donald Trump, durant son discours d’assermentation, n’a pas mentionné le Canada. Peu de temps avant, le « New York Times » et le « Wall Street Journal » faisaient savoir que, dans l’immédiat, le président n’imposerait pas de tarifs douaniers et signerait plutôt lundi un décret pour une enquête sur de prétendues pratiques commerciales et monétaires déloyales du Canada, du Mexique et de la Chine.

« S’ils décident d’étudier la relation économique avec le Canada, ben tant mieux. Nous pensons que nous avons une histoire positive à raconter », s’est réjoui le ministre LeBlanc.

Le Canada maintient qu’il est prêt à répondre par des contre-mesures si Donald Trump met ses menaces à exécution. Ottawa injecte également 1,3 milliard de dollars (G$) de nouvelles ressources pour la sécurité aux frontières, dans l’espoir de convaincre Donald Trump de ne pas imposer de tarifs. Sur ce front, le ministre de la Sécurité publique, David McGuinty, a affirmé que le niveau de collaboration entre autorités canadiennes et américaines est très fort.

Quant au plan de riposte envisagé par le Canada, deux sources gouvernementales qui n’étaient pas autorisées à parler publiquement de ces questions ont indiqué à La Presse Canadienne que si Donald Trump fixait les tarifs à 25 %, la première salve du Canada serait des contre-tarifs d’une valeur d’environ 37 G$. Une possible deuxième vague de tarifs douaniers d’une valeur supplémentaire de 110 G$ serait aussi sur la table.

Le scénario envisagé inclut des milliards de dollars ciblant des secteurs clés de l’économie américaine comme les produits de la céramique, du plastique et de l’acier.

Le premier ministre Justin Trudeau doit tenir un point de presse mardi, au deuxième et dernier jour de la retraite de son conseil des ministres. Ce dernier a déclaré à maintes reprises que tout devait être sur la table, y compris l’énergie.

Le premier ministre du Québec, François Legault, a réagi dans la foulée de l’annonce du président américain.

Il a déclaré sur son compte Facebook que la priorité « demeure d’éviter ces tarifs ».

« Le Québec collabore avec le fédéral sur la mise en place d’un plan de représailles costaud, a déclaré François Legault. Nous serons également présents pour soutenir nos entreprises. Je continuerai de protéger les intérêts du Québec. »

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Des employeurs remboursent les prêts étudiants de leurs employés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/des-employeurs-remboursent-les-prets-etudiants-de-leurs-employes/ Fri, 17 Jan 2025 11:55:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104961 PLANÈTE FINANCE — Une tendance en vogue aux États-Unis.

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La plupart des employeurs américains (92 %) proposent des avantages en matière d’éducation et de formation à leurs employés. Parmi eux, nombreux sont ceux qui offrent des programmes d’aide au remboursement des frais de scolarité, selon une enquête de l’International Foundation of Employee Benefit Plans rapportée par Avantages.

Alors qu’en 2019, lors de la dernière édition de cette enquête, seulement 4 % des employeurs affirmaient offrir de tels programmes, cette proportion atteint 14 % en 2024. Sans compter que 18 % des 365 organisations américaines interrogées ont affirmé vouloir ajouter l’un de ces programmes.

Parmi les avantages les plus courants, on compte :

  • l’aide au remboursement des frais de scolarité,
  • les séminaires de formations internes,
  • les conférences éducatives,
  • la formation continue
  • et les cours de développement personnel.

Les employeurs offrent ce type de programme pour plusieurs raisons, notamment pour :

  • attirer de futurs talents (92 %) ;
  • fidéliser leurs employés actuels (80 %) ;
  • maintenir ou accroître la satisfaction et la loyauté des employés (58 %) ;
  • et rester compétitif au sein de l’industrie (55 %).

Pour offrir ce type de programmes, la plupart des organisations (60 %) se tournent vers un fournisseur externe, toutefois 40 % traitent les remboursements à l’interne. La popularité desdits programmes reste cependant marginale puisque 20 % des organisations rapportent un taux d’utilisation inférieur à 1 % et 50 % parlent d’un taux d’utilisation compris entre 1 % et 5 %.

Plusieurs employeurs hésitent encore à offrir ce type de programmes notamment en raison :

  • de la détermination du retour sur investissement (48 %),
  • du coût trop élevé de ces programmes (48 %),
  • du ressentiment des travailleurs qui ont déjà remboursé leurs prêts (34 %)
  • et du ressentiment des travailleurs qui ont une dette non admissible (30 %).

« L’aide au remboursement des prêts étudiants est encore émergent, mais sa croissance significative montre un fort intérêt sur le marché, rapporte Julie Stich, vice-présidente, contenu à l’International Foundation of Employee Benefit Plans. Les organisations mettent en œuvre une variété de conditions d’éligibilité et d’autres paramètres de programme, ce qui indique que certaines organisations sont probablement encore en train de déterminer la manière la plus efficace de gérer cet avantage apprécié. »

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Vers un mandat élargi pour la Banque du Canada ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/vers-un-mandat-elargi-pour-la-banque-du-canada/ Wed, 15 Jan 2025 11:57:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104946 Un comité sénatorial émet des recommandations.

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Un comité du Sénat du Canada recommande d’élargir le mandat de la Banque du Canada, pour ajouter l’objectif du plein emploi à celui de la maîtrise de l’inflation.

Un rapport du Comité sénatorial permanent des banques, du commerce et de l’économie préconise que l’emploi devienne un objectif de la politique monétaire de la Banque du Canada, au même titre que l’inflation.

Le Comité sénatorial permanent des banques, du commerce et de l’économie mène des études et examine des projets de loi dans les domaines de la productivité, de l’investissement des entreprises, de l’inflation, de l’insolvabilité, de la fiscalité, de la réforme du secteur financier, des crimes financiers et des régimes de retraite.

« L’économie canadienne fera face à une période de grande incertitude et il faudra que la politique monétaire soit plus réactive et qu’elle soit articulée en fonction d’autres mesures économiques et intervenants », affirme le rapport. Pour cela, selon le document, la Loi sur la Banque du Canada devrait être modernisée afin que son « mandat en matière de politique monétaire soit élargi et comprenne des cibles liées à l’emploi ».

Le rapport suggère ainsi d’adopter un double mandat prévoyant des objectifs liés à la stabilité des prix et au plein emploi. Puisque toute décision prise afin de combattre l’inflation risque d’avoir aussi une incidence sur l’emploi, la banque centrale est bien placée pour veiller à ce double mandat, souligne le document.

Le comité sénatorial observe d’ailleurs que la Banque du Canada a déjà évoqué la possibilité de cibler le plein d’emploi durable. Toutefois, un double mandat explicite apporterait plus de clarté et de cohérence, considère le comité.

De plus, le rapport du comité sénatorial appelle la Banque du Canada à davantage de transparence. Le document recommande « d’envisager des mesures visant à accroître la transparence et la responsabilité de la Banque, tels que l’obligation légale de faire régulièrement rapport au Parlement et de se présenter devant lui, modifier la manière dont sont choisis les sous-gouverneurs, en songeant à assurer une représentation régionale et procéder à intervalles réguliers à des examens externes prévus par la loi ».

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Donald Trump envisage de décréter un état d’urgence https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/donald-trump-envisage-de-decreter-un-etat-durgence/ Tue, 14 Jan 2025 11:55:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104939 Afin d’imposer ses tarifs douaniers de 25 %.

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Le président élu Donald Trump pourrait déclarer un état d’urgence national pour imposer des tarifs douaniers de 25 % sur des produits canadiens.

Greta Peisch, une ancienne avocate générale du cabinet de la représentante au Commerce des États-Unis, dit que le prochain président pourrait se servir de la loi fédérale américaine autorisant la Maison-Blanche à réglementer le commerce après avoir déclaré une situation d’urgence nationale, l’EEPA.

« Quand on examine les liens que le président élu établit entre l’imposition de tarifs douaniers et des problèmes comme le fentanyl et la sécurité à la frontière, on constate qu’il n’a pas expliqué comme il exercera son autorité, mais le plus probable, c’est qu’il utilise l’IEEPA », souligne-t-elle.

Cette loi donne l’autorité au président de contrôler toutes les transactions commerciales après avoir déclaré un état d’urgence. Aucun président ne l’a encore fait, mais Richard Nixon avait utilisé une loi semblable, la Loi pour commercer avec l’Ennemi, pour imposer brièvement des droits douaniers de 10 % sur tous les produits importés aux États-Unis.

« C’est la nouvelle arme dans l’arsenal des tarifs douaniers », lance Greta Peisch.

Donald Trump connaît l’existence de cette loi. Il avait menacé de s’en servir contre le Mexique pendant son premier mandat, si ce pays ne contrôlait pas l’immigration illégale à la frontière.

« Il n’a finalement pas eu à le faire, car une entente avait été conclue », rappelle l’avocate.

Greta Peisch signale que s’il existe d’autres moyens pour Donald Trump s’imposer des tarifs. Elle cite en exemple une clause de la Loi sur le commerce de 1974. Le président s’en était servi pour imposer des tarifs à la Chine au cours de son premier mandat ou la Trade Expansion Act qui avait permis d’imposer des tarifs à l’acier et à l’aluminium canadiens.

L’ACÉUM conclu au cours du premier mandat de Donald Trump ne protégera pas le Canada et le Mexique contre les ambitions protectionnistes. L’accord permet à chaque signataire de prendre les mesures nécessaires pour la sécurité nationale, dit Greta Peisch.

Le président élu américain, Donald Trump, a menacé d’imposer de nouveaux tarifs douaniers au Mexique, au Canada dès son entrée en fonction si ces deux pays n’empêchaient pas l’arrivée de drogue et de migrants clandestins aux États-Unis.

Le premier ministre fédéral Justin Trudeau s’est rendu à Mar-a-Lago, la résidence de Donald Trump, et a promis d’investir dans la sécurité à la frontière. Malgré cela, le président élu a déclaré avoir toujours l’intention d’imposer des tarifs.

Le président élu a même surenchéri en déclarant que le Canada pourrait devenir le 51e État américain, laissant entendre cette semaine qu’il pourrait employer la « force économique » de son pays pour y parvenir.

Justin Trudeau a répliqué en affirmant que « jamais, au grand jamais, le Canada ne ferait partie des États-Unis ».

Les autorités canadiennes tentent de trouver une façon de contrer le président élu.

« On doit être prêt », a déclaré vendredi la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly avant une réunion du comité ministériel sur les relations canado-américaines. Le gouvernement examine des mesures de représailles au cas où Donald Trump menait ces menaces à exécution.

Wolfgang Alschner, un spécialiste du droit économique international de l’Université d’Ottawa, dit que les menaces américaines actuelles sont d’un autre ordre des précédents conflits commerciaux entre le Canada et les États-Unis.

Selon lui, on pourrait parler de « coercition économique » de la part des futures autorités américaines.

« Les États-Unis veulent utiliser des moyens économiques pour obtenir des gains non économiques. C’est la définition d’une coercition économique. Ce n’est pas quelque chose que nous avions observé au cours du premier mandat de Donald Trump. »

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Le taux de chômage recule en décembre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-taux-de-chomage-recule-en-decembre/ Mon, 13 Jan 2025 11:56:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104935 La création d’emplois a surpassé les prévisions des économistes.

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L’économie canadienne a ajouté 91 000 emplois lors du mois de décembre, dépassant les attentes des économistes, ce qui a permis au taux de chômage de reculer de 0,1 point de pourcentage pour s’établir à 6,7 %. Au Québec, le taux de chômage a diminué de 0,3 point de pourcentage pour s’établir à 5,6 %.

L’enquête sur la population active de Statistique Canada, publiée vendredi, révèle que la majeure partie des nouveaux emplois provenaient des secteurs de l’éducation, des transports et de la finance, principalement à temps plein.

Si la plupart des nouveaux emplois provenaient du secteur public, 24 000 autres provenaient des entreprises privées.

Le rapport indique que le taux d’emploi a augmenté pour la première fois depuis janvier 2023 à l’échelle nationale, progressant de 0,2 point de pourcentage pour atteindre 60,8 %.

Le taux d’emploi, qui correspond à la proportion de la population âgée de 15 ans et plus qui occupe un emploi, est néanmoins en baisse de 0,9 point de pourcentage par rapport à l’année précédente.

En novembre, le taux de chômage s’était élevé à 6,8 % au Canada, soit son niveau le plus élevé depuis janvier 2017, à l’exception de 2020 et 2021, pendant la pandémie de COVID-19.

Au Québec, Statistique Canada précise que l’emploi a peu varié en décembre. Cependant, puisqu’il avait augmenté en novembre, il y avait moins de personnes à la recherche de travail le mois dernier, ce qui explique la baisse du taux de chômage d’un mois à l’autre.

Par rapport à décembre 2023, le taux de chômage au Québec a progressé de 0,9 point de pourcentage et le taux d’emploi a diminué de 0,9 point de pourcentage pour s’établir à 61,0 %, souligne l’agence fédérale.

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Les bénéfices des six grandes banques devraient augmenter en 2025 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-benefices-des-six-grandes-banques-devraient-augmenter-en-2025/ Fri, 10 Jan 2025 11:45:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104868 Selon DBRS.

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Avec la reprise attendue de la croissance économique et les nouvelles baisses de taux d’intérêt à venir, les perspectives pour les six grandes banques sont favorables, mais les risques sont fortement orientés à la baisse, prévient Morningstar DBRS.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation a déclaré que les perspectives économiques pour l’Amérique du Nord sont « généralement positives », ce qui devrait soutenir l’amélioration des bénéfices des six grandes banques au cours de l’exercice 2025.

« Nous prévoyons une croissance modeste du PIB au Canada, de 1,1 % en 2024, qui atteindra 1,8 % en 2025 et 1,9 % en 2026 », indique l’agence.

Et, comme les pressions inflationnistes s’atténuent au Canada, permettant une politique monétaire plus souple, cela devrait réduire la pression financière sur les ménages fortement endettés et améliorer les conditions de crédit.

En retour, les bénéfices des banques devraient bénéficier de la modération des provisions pour pertes de crédit au cours de l’exercice 2025, a déclaré DBRS.

« L’environnement de taux d’intérêt plus bas à l’approche de l’exercice 2025 apportera un certain soulagement en ce qui concerne les coûts du service de la dette, atténuant certaines inquiétudes liées aux prêts immobiliers garantis et aux risques hypothécaires ainsi qu’aux risques de crédit de gros », a déclaré l’agence.

L’agence de notation a ajouté qu’elle s’attendait également à ce que les banques génèrent une croissance progressive de leurs revenus au cours de l’année à venir.

« Nous prévoyons une croissance des activités de souscription et de conseil sur les marchés de capitaux, bien que la croissance des revenus de commissions provenant du négoce et de la gestion de patrimoine puisse être plus modérée après les bons résultats de [l’exercice] 2024 », a-t-elle noté.

Toutefois, l’incertitude politique accrue et les vents contraires géopolitiques pourraient mettre en péril le tableau économique positif et les perspectives d’amélioration des bénéfices des banques.

En particulier, les changements potentiels dans la politique commerciale des États-Unis et les risques posés par les conflits régionaux représentent des menaces potentielles pour les perspectives autrement améliorées, a noté le rapport.

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La Scotia vend ses activités en Colombie, au Costa Rica et au Panama https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-scotia-vend-ses-activites-en-colombie-au-costa-rica-et-au-panama/ Thu, 09 Jan 2025 11:26:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104850 En échange d’une participation dans une institution financière colombienne.

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La Banque Scotia annonce lundi avoir signé une entente pour vendre ses activités bancaires en Colombie, au Costa Rica et au Panama à Davivienda en échange d’une participation de 20 % dans l’institution financière colombienne.

La banque torontoise affirme que l’accord soutient ses efforts d’efficacité opérationnelle sur ses marchés non essentiels.

Elle ajoute que la transaction lui donne également l’occasion de participer à une entreprise comptant une équipe de gestion chevronnée permettant d’être un acteur de premier plan.

Davivienda a plus de 50 ans d’expérience dans les opérations en Colombie, au Costa Rica, au Salvador, au Honduras, au Panama et à Miami.

La Banque Scotia indique qu’elle subira une perte de valeur après impôts d’environ 1,4 milliard de dollars (G$) au premier trimestre de 2025 dans le cadre de l’opération.

Elle estime également qu’elle essuiera environ 300 M$ de pertes supplémentaires à la clôture, principalement liées aux pertes de change.

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S’attaquer aux dettes : la priorité des Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/sattaquer-aux-dettes-la-priorite-des-canadiens/ Thu, 09 Jan 2025 11:25:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104825 Indique un sondage de la Banque CIBC.

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Le remboursement ou l’élimination des dettes se révèle être la priorité financière absolue des Canadiens (17 %), selon le sondage annuel sur les priorités financières de la Banque CIBC. Le paiement de factures (16 %) arrive toutefois près derrière.

Le sondage révélé également que l’inflation/la hausse des coûts des biens ménagers (66 %) et les taux d’intérêt élevés (28 %) sont les principales préoccupations financières des Canadiens. Malgré cela, bien que 65 % des Canadiens se disent préoccupés par la possibilité d’une récession, plus de la moitié d’entre eux se sentent prêts à faire face à un événement financier ou à des difficultés imprévues (59 %). De même, la plupart d’entre eux estiment que leur situation financière est suffisamment sûre pour résister à une récession (53 %).

« Les priorités financières sont façonnées à la fois par les ambitions et par l’environnement économique, et nous voyons les Canadiens s’adapter à l’environnement actuel en apprenant de nouvelles stratégies, comme la création d’un budget ou la réduction des dépenses, pour les aider à rester sur la bonne voie », a déclaré Carissa Lucreziano, vice-présidente, Planification financière et Conseils, Banque CIBC. « Il est difficile d’accorder la priorité aux économies lorsque les coûts sont à la hausse, mais obtenir des renseignements d’un conseiller peut donner aux Canadiens des conseils et des solutions personnalisés pour les aider à atteindre leurs objectifs financiers. »

Malgré les défis évoqués dans le sondage, les Canadiens se sentent optimistes pour l’année à venir, 76 % d’entre eux se disant confiants dans l’atteinte de leurs objectifs pour 2025. Soixante-quatre pour cent (64 %) des Canadiens demeurent optimistes quant à leur situation financière actuelle, et seulement 28 % d’entre eux se sont endettés davantage au cours des 12 derniers mois.

Parmi les principales raisons qui ont poussé les répondants à s’endetter davantage, les répondants ont évoqué l’augmentation du coût de la vie (44 %), les dépenses quotidiennes plus élevées que leur revenu mensuel (29 %), les urgences financières imprévues (21 %), l’achat d’un nouveau véhicule (16 %) et la perte de revenu (14 %).

À noter que parmi les travailleurs actuels, 54 % se disent préoccupés par leur sécurité d’emploi compte tenu de la conjoncture économique.

Finalement, les conseillers devraient considérer le fait que vingt-quatre pour cent (24 %) des répondants ont affirmé que des conseils sur la gestion des coûts de la vie les aideraient à se sentir mieux préparés pour faire face aux difficultés financières imprévues.

Les résultats cités sont tirés d’un sondage Ipsos réalisé du 27 novembre au 2 décembre 2024 pour le compte de la Banque CIBC. Pour ce sondage, un échantillon de 1 500 Canadiens âgés de 18 ans et plus a été interrogé en ligne, provenant du panel d’Ipsos. Une pondération a été utilisée pour équilibrer les données démographiques pour que la composition de l’échantillon reflète celle de la population adulte selon les données du recensement et pour fournir des résultats destinés à se rapprocher de l’univers de l’échantillon. La précision des sondages en ligne Ipsos est mesurée à l’aide d’un intervalle de crédibilité. Dans le cas présent, les résultats sont considérés comme précis à + 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20, comparativement à ce qu’ils auraient été si tous les Canadiens avaient été sondés. L’intervalle de crédibilité sera plus important parmi les sous-ensembles de la population.

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2025 : les ODD comme boussole stratégique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/2025-les-odd-comme-boussole-strategique/ Wed, 08 Jan 2025 11:57:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104752 OPINION — Une occasion pour les dirigeants et les investisseurs.

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Les Objectifs de développement durable (ODD) sont devenus, avec le temps, bien plus qu’une simple feuille de route pour un avenir durable. Ils s’imposent comme une boussole stratégique pour les dirigeants d’entreprises souhaitant naviguer les eaux souvent tumultueuses du paysage économique moderne. Au cœur de cette transformation se trouvent des concepts tels que le repreneuriat et la productivité, particulièrement pertinents dans un contexte économique postpandémique marqué par des défis et des occasions inédites.

Le repreneuriat s’est imposé comme une solution clé pour éviter la disparition de nombreuses PME québécoises et canadiennes face à une vague de départs massifs à la retraite des baby-boomers. Cependant, cette transition ne se fait pas sans embûches. Les entreprises en transition doivent non seulement se moderniser et intégrer de nouveaux modèles d’affaires, mais aussi répondre aux attentes croissantes en matière de durabilité. C’est ici que les ODD interviennent, offrant un cadre structurant pour guider ces transformations. Intégrer des ODD tels que le travail décent et la croissance économique (ODD 8) ou l’innovation industrielle et infrastructurelle (ODD 9) peut non seulement aider à recentrer l’entreprise sur une croissance inclusive et durable, mais aussi attirer des investisseurs soucieux des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance).

En parallèle, la productivité des entreprises demeure un enjeu stratégique majeur pour les dirigeants québécois et canadiens. Face à la pénurie de main-d’œuvre, la pression concurrentielle mondiale, la prise de conscience de notre retard face aux autres économies et les attentes accrues des consommateurs en matière de responsabilité sociale et environnementale, les ODD offrent un cadre précieux pour transformer les organisations. Que ce soit par l’adoption de technologies avancées (ODD 9) ou par la réduction du gaspillage dans la chaîne d’approvisionnement (ODD 12), les entreprises peuvent non seulement améliorer leur efficacité opérationnelle, mais aussi renforcer leur compétitivité sur la scène internationale.

Je vous propose d’explorer comment les ODD peuvent servir de levier pour le repreneuriat et la productivité des entreprises, en offrant des pistes concrètes et durables aux défis actuels.

Le repreneuriat : transformer la durabilité en moteur d’innovation

  • Le repreneuriat dans un contexte économique postpandémique

Le repreneuriat — c’est-à-dire la reprise d’entreprises existantes par de nouveaux dirigeants ou entrepreneurs — est devenu un enjeu clé dans le paysage économique actuel, notamment au Québec et au Canada. En 2025, avec le vieillissement démographique et la continuité des départs massifs à la retraite des baby-boomers, un nombre croissant d’entreprises seront à reprendre. Selon les estimations, des milliers de PME québécoises et canadiennes risquent de disparaître faute de repreneurs, ce qui pourrait entraîner des pertes économiques significatives.

Cependant, ces transitions présentent des défis : manque de préparation à la relève, modernisation nécessaire des modèles d’affaires, ou encore intégration des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance).

Dans ce contexte, les Objectifs de développement durable (ODD) offrent un cadre structurant pour guider ces reprises d’entreprises. Par exemple, intégrer l’ODD 8 (Travail décent et croissance économique) peut aider à recentrer l’entreprise sur une croissance inclusive et durable, tout en améliorant les conditions de travail des employés. De même, l’ODD 9 (Industrie, innovation et infrastructure) peut inspirer des investissements dans la modernisation technologique ou dans l’économie circulaire, permettant ainsi aux entreprises reprises de s’adapter aux exigences du marché tout en contribuant à un développement économique résilient.

Les entreprises reprises dans une perspective durable peuvent également répondre aux attentes croissantes des consommateurs qui privilégient des marques responsables. En 2025, les consommateurs sont de plus en plus attentifs à l’impact environnemental et social des entreprises qu’ils soutiennent. Ainsi, un repreneur qui intègre les ODD dans sa stratégie peut non seulement revitaliser l’entreprise, mais aussi renforcer son attractivité auprès des clients.

  • Les ODD comme levier pour attirer des investisseurs

Les ODD peuvent également jouer un rôle clé pour attirer des investisseurs lors du repreneuriat. De plus en plus d’investisseurs institutionnels intègrent des critères ESG dans leurs décisions d’investissement. Une entreprise reprise avec une stratégie alignée sur les ODD aura donc plus de chances d’obtenir du financement pour sa transition ou son expansion.

Par exemple, un repreneur qui repositionne une entreprise manufacturière autour de l’économie circulaire (ODD 12) ou développe une stratégie ambitieuse de réduction des émissions carbone (ODD 13) pourra non seulement répondre aux attentes des investisseurs, mais aussi se différencier sur le marché. Des fonds d’investissement spécialisés dans les entreprises à impact social ou environnemental positif représentent une source croissante de capital pour les PME adoptant des pratiques durables.

De plus, les banques et institutions financières canadiennes sont elles-mêmes soumises à une pression accrue pour aligner leurs portefeuilles sur les objectifs climatiques et sociaux mondiaux. Cela signifie que les entreprises intégrant les ODD dans leur stratégie bénéficient d’un avantage compétitif lorsqu’elles cherchent à obtenir du financement ou à établir des partenariats stratégiques.

  • Stimuler l’innovation sociale grâce au repreneuriat

Enfin, le repreneuriat offre une occasion unique d’intégrer l’innovation sociale dans les modèles d’affaires. En adoptant une approche centrée sur l’ODD 10 (Réduction des inégalités) ou l’ODD 11 (Villes et communautés durables), les nouveaux dirigeants peuvent transformer leur entreprise en acteur clé du développement local.

Par exemple, une entreprise reprise pourrait développer des partenariats avec des organisations communautaires pour favoriser l’emploi local ou réduire son empreinte écologique. Une autre pourrait investir dans des programmes de formation pour améliorer les compétences de ses employés tout en répondant aux besoins spécifiques de la communauté où elle opère.

L’innovation sociale peut également se traduire par la création de nouveaux produits ou services répondant à des défis sociaux ou environnementaux. Par exemple, un repreneur dans le secteur technologique pourrait développer des solutions numériques pour améliorer l’accès à l’éducation (ODD 4) ou à la santé (ODD 3). Ces initiatives permettent non seulement de générer un impact positif sur la société, mais aussi de renforcer la compétitivité et la résilience de l’entreprise.

La productivité des entreprises québécoises et canadiennes : Un enjeu stratégique

  • Les ODD comme moteur de transformation organisationnelle

La productivité demeure un défi majeur pour les entreprises québécoises et canadiennes en 2025. Dans un contexte qui fut marqué par la pénurie de main-d’œuvre, la pression concurrentielle mondiale et récemment par une prise de conscience de notre retard évident face aux autres économies, il est impératif d’adopter des pratiques innovantes pour améliorer l’efficacité opérationnelle tout en respectant les impératifs environnementaux et sociaux.

Les ODD peuvent jouer un rôle clé dans cette transformation organisationnelle. Par exemple, l’ODD 9 (Industrie, innovation et infrastructure) encourage l’adoption de technologies avancées pour optimiser les processus industriels. Les entreprises qui investissent dans l’automatisation intelligente ou les infrastructures numériques peuvent non seulement réduire leurs coûts opérationnels, mais aussi améliorer leur capacité à répondre rapidement aux évolutions du marché.

De même, l’ODD 12 (Consommation et production responsables) peut inciter à réduire le gaspillage dans la chaîne d’approvisionnement, ce qui améliore non seulement la durabilité, mais aussi la rentabilité. En 2025, alors que certaines ressources naturelles deviennent plus rares et coûteuses (pêches ou encore le dossier forestier), les entreprises qui adoptent des pratiques circulaires — comme le recyclage ou la réutilisation des matériaux — peuvent réaliser des économies significatives tout en renforçant leur image auprès des parties prenantes.

  • Répondre à la pénurie de main-d’œuvre grâce aux ODD

La pénurie de main-d’œuvre a été particulièrement aiguë au Québec et au Canada en raison du vieillissement démographique et de la concurrence pour attirer les talents qualifiés. Bien que le taux de chômage semble avoir une indication graduellement à la hausse, il n’en demeure pas moins que les entreprises doivent innover pour attirer et retenir leurs employés.

Les ODD offrent un cadre utile pour répondre à ce défi. Par exemple, l’ODD 8 (Travail décent et croissance économique) encourage les entreprises à proposer des conditions de travail équitables, inclusives et respectueuses de l’environnement. En offrant des avantages tels que des horaires flexibles, des politiques favorables à la conciliation travail-vie personnelle ou encore des programmes de formation continue, les entreprises peuvent améliorer leur attractivité auprès des travailleurs.

Par ailleurs, intégrer des pratiques favorisant la diversité et l’inclusion (ODD 10) peut non seulement élargir le bassin de talents disponibles, mais aussi renforcer l’engagement des employés actuels. Les études montrent que les équipes diversifiées sont souvent plus innovantes et performantes, ce qui constitue un atout majeur dans un environnement économique compétitif.

  • Améliorer la compétitivité internationale grâce aux ODD

Enfin, à mesure que les marchés mondiaux adoptent des normes plus strictes en matière de durabilité, les entreprises québécoises et canadiennes doivent s’adapter pour rester compétitives. Les ODD offrent un cadre pour aligner leurs pratiques avec ces exigences internationales.

Par exemple, une entreprise qui adopte une stratégie ambitieuse en matière d’énergie renouvelable (ODD 7) ou de réduction des émissions (ODD 13) sera mieux positionnée pour accéder aux marchés européens ou asiatiques où ces critères sont devenus essentiels. De plus, ces initiatives permettent souvent d’accéder à des subventions gouvernementales ou à des incitatifs fiscaux qui réduisent le coût initial des investissements durables.

En outre, les entreprises qui intègrent les ODD dans leur stratégie peuvent mieux répondre aux attentes des clients internationaux qui privilégient de plus en plus les fournisseurs responsables sur le plan social et environnemental. Cela leur permet non seulement de préserver leurs parts de marché existantes, mais aussi d’en conquérir de nouvelles.

Conclusion : les ODD comme boussole stratégique

En 2025, les Objectifs de développement durable (ODD) se révèlent être une boussole stratégique efficace pour guider le développement économique au Québec et au Canada. Que ce soit dans le cadre du repreneuriat ou pour améliorer la productivité des entreprises, les ODD offrent un cadre structurant pour relever les défis économiques, sociaux et environnementaux auxquels sont confrontés les dirigeants.

Adopter une stratégie alignée sur les ODD permet non seulement d’attirer des investisseurs et de répondre aux attentes croissantes des consommateurs, mais aussi d’améliorer la résilience organisationnelle face aux crises futures. Dans un monde où la durabilité devient un impératif économique autant qu’éthique, intégrer les ODD n’est plus une option, mais une nécessité pour assurer la pérennité et la prospérité des entreprises québécoises et canadiennes.

En somme, 2025 risque fort d’influer davantage une transition vers un modèle économique où performance rime avec responsabilité — une occasion unique pour les dirigeants visionnaires prêts à adopter cette nouvelle boussole stratégique.

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Les risques liés aux prêts s’atténuent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-risques-lies-aux-prets-sattenuent/ Wed, 08 Jan 2025 11:55:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104888 Les banques s’inquiètent maintenant de l'incertitude politique.

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Les dirigeants des plus grandes banques canadiennes voient enfin les risques liés au renouvellement des prêts hypothécaires s’atténuer, mais les inquiétudes concernant les tarifs douaniers et l’incertitude politique prennent le dessus.

« Je pense que les tarifs peuvent faire beaucoup de dégâts », a déclaré mardi le chef de la direction de RBC, Dave McKay, lors d’une conférence des dirigeants de banques organisée par RBC Marchés des capitaux.

« Il est décevant d’entendre la rhétorique s’intensifier, alors que nous pensions qu’elle s’atténuait dans une certaine mesure », a-t-il ajouté.

Ces inquiétudes surviennent alors que le nouveau président américain Donald Trump a menacé d’imposer un tarif de 25 % sur les importations canadiennes et mexicaines en raison de ce qu’il dit être des préoccupations concernant la sécurité des frontières.

Dave McKay a affirmé que la question n’était pas seulement de savoir si les États-Unis imposeraient des tarifs, mais s’ils seraient larges ou ciblés, ainsi que la durée pendant laquelle ils pourraient rester en place.

« Cela suscite des inquiétudes chez tout le monde quant au fait que cela causera des dommages économiques, et nous ne sommes pas sûrs des objectifs qu’il essaie d’atteindre », a-t-il déclaré. La banque se prépare à divers scénarios, a indiqué Dave McKay.

L’incertitude politique au Canada

Le chef de la direction de la CIBC, Victor Dodig, a affirmé qu’il était également préoccupé par les risques, mais qu’il espérait que les dommages que les tarifs douaniers causeraient aux deux pays deviendraient évidents.

« Je suis sûr que les esprits sensés prévaudront en ce qui a trait à l’examen de la nature intégrée de notre économie et de la façon dont nous pouvons faire avancer les choses au profit des consommateurs et des entreprises américains et canadiens », a-t-il soutenu.

Il a affirmé que, quel que soit le résultat, la banque s’en sortira comme elle l’a fait pendant la pandémie, en contrôlant ce qu’elle peut – et le Canada devrait faire de même avec des mesures comme un accord de libre-échange interne.

« Commençons par régler les problèmes chez nous », a-t-il fait valoir.

Il ne sera toutefois pas facile de progresser à l’échelle du pays, le premier ministre Justin Trudeau ayant annoncé lundi qu’il avait demandé la prorogation du Parlement jusqu’au 24 mars et qu’il se retirerait après une course à la direction du Parti libéral.

L’incertitude quant à savoir qui dirigera les libéraux et ce qui se passera avec les élections de cette année affectera probablement les investissements au Canada, a déclaré le chef de la direction de la BMO, Darryl White.

« Que font les gens lorsqu’ils sont incertains? Ils attendent. Cette attente, qui est une conséquence naturelle de l’incertitude, commence à se faire sentir un peu au Canada », a-t-il indiqué.

Cela contraste avec les États-Unis, où il y avait eu plus d’incertitude il y a un an concernant le gouvernement, les taux d’intérêt et la politique réglementaire.

« Vous pouvez dire ce que vous voulez sur le résultat, mais la plupart de cette incertitude a été levée, a noté Darryl White. Mettez de côté le drame, il y a clairement un programme de croissance auquel les gens adhèrent. »

Le « grand renouvellement » des prêts hypothécaires

L’incertitude sur le front politique contraste avec le marché hypothécaire canadien, qui est le principal sujet de préoccupation des banques depuis quelques années.

Les inquiétudes liées aux prêts hypothécaires s’atténuent depuis que la Banque du Canada a commencé à abaisser son taux d’intérêt directeur l’année dernière jusqu’à un taux désormais de 3,25 %. De nouvelles baisses de taux sont attendues dans les mois à venir.

Les emprunteurs ont bien géré le « grand renouvellement » des prêts hypothécaires, l’expression utilisée par les analystes pour décrire l’ajustement des emprunteurs à des taux beaucoup plus élevés que ceux auxquels ils avaient souscrit au début de la pandémie. Malgré les taux plus élevés, les niveaux de défaillance restent inférieurs à ceux d’avant la pandémie.

Environ 60 % des clients de la RBC devraient renouveler à des taux plus bas, a noté Dave McKay.

« Lorsque nous examinons les chocs globaux liés aux paiements, ils se sont considérablement décompressés », a-t-il soutenu.

De nombreux Canadiens sont toujours aux prises avec des paiements plus élevés, qui ont également pesé sur l’économie, mais cela ne fait que renforcer l’opinion selon laquelle la Banque du Canada continuera de réduire de manière prononcée les taux à court terme, a-t-il noté.

Le chef de l’exploitation de la TD, Raymond Chun, qui devrait prendre les fonctions de chef de la direction en avril, a déclaré que la banque avait déjà constaté une reprise de l’activité à la fin de l’année dernière.

« Nous avons certainement constaté une reprise notable au quatrième trimestre des ventes et des volumes hypothécaires au sein de la TD et dans l’ensemble du secteur, et ce, avant même que l’effet complet des deux baisses de 50 points de base ne se soit vraiment fait sentir », a-t-il fait valoir.

Raymond Chun a noté qu’environ un tiers des prêts hypothécaires qui doivent être renouvelés au cours des deux prochaines années seront probablement à des taux inférieurs.

« Du point de vue de la gestion du risque de crédit, vous avez probablement déjà vu le haut de la fourchette », a-t-il indiqué.

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