Dans ce premier chapitre de son rapport biennal sur l’expérience des investisseurs mondiaux dans 26 marchés couvrant l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Asie et l’Afrique, la firme scrute le poste « frais et dépenses ».
Pour évaluer les coûts encourus par les investisseurs des fonds communs de placement (FCP) dans ces marchés, ses analystes ont élaboré un système de notation utilisant une échelle de notation constituée des mentions « Supérieure », « Au-dessus de la moyenne », « Moyenne », « Au-dessous de la moyenne » et « Inférieure » (voir l’encadré).
C’est ainsi que les Pays-Bas, les États-Unis et l’Australie se voient attribuer la note « Supérieure », ce qui les signale comme étant les marchés les plus fiscalement accueillants pour les investisseurs dans le domaine des frais et des dépenses. La raison? Les deux premiers ont mis en place « une réglementation efficace ayant conduit à un degré élevé de transparence des frais », tandis que dans le troisième, « la concurrence et les économies d’échelle ont permis d’épargner de l’argent ».
En revanche, l’Italie et Taïwan obtiennent la pire note, c’est-à-dire « Inférieure ». Morningstar qualifie même ce dernier pays de « mauvais élève permanent », car ses frais et dépenses comptent parmi les plus élevés des marchés.
Le Canada progresse par rapport à 2017
La note en matière de frais et de dépenses pour le Canada, quant à elle, s’améliore par rapport à la précédente enquête de Morningstar pour passer sous la moyenne mondiale, « ce qui reflète la disponibilité et l’adoption accrues des catégories d’actions sans rétrocession (retrocession-free share classes) ainsi que l’importance négligeable des frais d’acquisition (front loads) au pays.
Toutefois, souligne la firme, ces progrès demeurent limités par…
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