En 2018, le patrimoine financier discrétionnaire – y compris les dépôts, les fonds d’investissement et les avoirs en valeurs mobilières – a diminué de 1% soit 4 400 milliards de dollars, a annoncé la firme.
C’est une première baisse de la richesse financière depuis 2008, note-t-on dans l’étude.
L’érosion de la richesse des investisseurs s’explique par la chute de 5,7% de la valeur des actions, conjuguée à celle de 3,7% des fonds de placement à long terme, qui a plus que corrigé la hausse de 4,7% des dépôts.
«Les derniers mois de 2018 ont envoyé un message qui donne à réfléchir aux ménages canadiens et au secteur des services financiers, déjà marqué par les préoccupations du marché concernant le Brexit, une guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, ainsi que d’autres facteurs déprimant les évaluations d’actifs et entraînant une hausse des taux d’intérêt», a déclaré Goshka Folda, président et chef de la direction de Investor Economics, dans un communiqué.
«Cela a amené les ménages canadiens à se focaliser davantage sur la réduction de la dette personnelle, entraînant du coup des conséquences négatives sur le secteur des services financiers de détail», a-t-elle ajouté.
En fait, Investor Economics a estimé qu’un montant supplémentaire de 45 milliards de dollars (G$) avait été affecté au remboursement de la dette en 2018.
«Du point de vue du secteur des services financiers de détail, cela pourrait être considéré comme une réduction directe du marché adressable pour les secteurs de la gestion de patrimoine et du secteur bancaire en 2018», a déclaré la société.