La Banque Scotia et la Banque de Montréal (BMO) ont ouvert le bal en annonçant une légère hausse des bénéfices au premier trimestre de 2021 par rapport à la période correspondante de l’exercice financier précédent.
En un an à la Banque Scotia, le bénéfice net est ainsi passé de 2,326 milliards de dollars (G$) à 2,398 G$. Quant au bénéfice dilué par action, il a progressé de 1 % durant la même période, ayant progressé de 1,84 $ à 1,86 $.
Le bénéfice net ajusté s’est élevé à 2,418 G$ et le bénéfice dilué ajusté par action s’est fixé à 1,88 $, en hausse de 3 % par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent.
« La performance de la Banque pour le trimestre reflète la vigueur de notre plateforme diversifiée, nos quatre secteurs d’activité ayant fortement contribué à l’atteinte de ces résultats », a dit Brian Porter, président et chef de la direction de la Banque Scotia.
Celui-ci a mentionné avoir constaté que l’adoption des outils numériques demeure vigoureuse dans tous les principaux marchés de l’institution.
« À mesure que nous reprenons le dessus sur cette pandémie, je suis convaincu que l’ensemble des activités de la Banque lui permettra de maintenir son niveau élevé de rendement », a ajouté Brian Porter.
Soulignons que le Réseau canadien a réalisé un bénéfice ajusté de 915 M$. Les bénéfices sont revenus aux niveaux d’avant la COVID grâce à la forte augmentation des actifs et des dépôts, à des revenus robustes tirés des honoraires, à des marges stables et à l’amélioration des tendances en matière de crédit, selon la Scotia.
La Gestion de patrimoine mondiale a dégagé un bénéfice ajusté de 425 M$, ce qui représente une hausse de 34 % par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent. Ce résultat est imputable à la hausse saisonnière des commissions de performance et à l’apport important des services iTRADE, à l’appréciation des marchés, au dynamisme marqué des ventes et à la croissance à deux chiffres de toutes nos activités menées au Canada. Les ASG et les ASA ont progressé de 5 % et de 10 %, respectivement, par rapport à l’an dernier.
BMO sur un élan
« Nous avons commencé l’exercice en force, poursuivant sur notre élan opérationnel clair et constant pour générer un bénéfice net ajusté au premier trimestre de plus de 2 milliards de dollars, un bénéfice par action de 3,06 $ et une augmentation du bénéfice avant dotation et impôts de 16 % par rapport à l’exercice précédent et de 13 % par rapport au dernier trimestre », a lancé pour sa part Darryl White, chef de la direction, BMO Groupe financier.
Celui-ci a indiqué également que tous « les groupes ont bien performé, en particulier dans notre segment aux États-Unis, qui demeure un facteur clé de la croissance des sources de revenus diversifiées aujourd’hui et pour l’avenir ».
Du côté de BMO Gestion de patrimoine, le bénéfice net comptable s’est chiffré à 358 M$, en hausse de 67 M$, ou de 23 %, comparativement à l’exercice précédent, et, après ajustement, il a atteint 366 M$, en hausse de 66 M$, ou de 22 %.
Ces résultats traduisent une hausse des revenus nets et une légère baisse des charges et de la dotation à la provision pour pertes sur créances. Le bénéfice net comptable des activités traditionnelles de gestion de patrimoine s’est élevé à 286 M$, en hausse de 77 M$, ou de 37 %, et, après ajustement, il a atteint 294 M$, en hausse de 76 M$, ou de 35 %, du fait d’une hausse des revenus en raison surtout du regain des marchés mondiaux et de l’augmentation des revenus de courtage en ligne.
Le bénéfice net des activités d’assurance s’est fixé à 72 M$, comparativement à 82 M$ à l’exercice précédent.
(Avec La Presse Canadienne)