Selon Benjamin Tal, économiste en chef adjoint chez Marchés mondiaux CIBC, la valeur totale des nouveaux prêts hypothécaires a chuté de huit pour cent, ou de 25 milliards de dollars (G$), en 2018.
Benjamin Tal estime que l’incidence des nouvelles simulations de crise représente entre 13 G$ et 15 G$ de cette baisse.
Les nouvelles simulations de crise sont entrées en vigueur l’année dernière. Elles exigent des acheteurs qu’ils prouvent qu’ils peuvent rembourser un prêt hypothécaire non assuré à un taux supérieur à celui auquel ils sont admissibles avant de recevoir un prêt d’une institution financière régie par le gouvernement fédéral.
Benjamin Tal croit que même si la simulation de crise était probablement nécessaire, les autorités réglementaires devraient la revoir. Selon lui, elle ne tient pas compte du fait que les revenus des emprunteurs vont probablement augmenter pendant toute la durée de leur prêt hypothécaire, entre autres.