Selon l’association, les données sur les ventes du mois dernier ont été les plus faibles pour un mois de mai depuis 1996, même si elles représentaient une hausse de 56,9 % par rapport au mois précédent. Le volume de ventes d’avril a été le plus faible jamais enregistré, a précisé l’ACI.
Comme la plupart des secteurs de l’économie, le secteur de l’immobilier a été touché par les mesures mises en place à partir de la mi-mars pour lutter contre la propagation de la pandémie de la COVID-19.
« De façon globale, nous sommes sur la bonne voie, mais nous avons encore beaucoup de chemin à faire », a observé Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI, dans un communiqué.
Le nombre de maisons vendues augmente régulièrement de la mi-avril à la première semaine de juin, a-t-il ajouté.
Le nombre de maisons nouvellement inscrites a augmenté de 69 % en mai par rapport à avril.
Néanmoins, l’ACI a calculé qu’il n’y avait que 5,6 mois d’inventaire au pays à la fin du mois de mai, comparativement à 9,0 mois à la fin du mois d’avril.
Le prix moyen national des habitations vendues en mai était de 494 500 $, en baisse de 2,6 % par rapport au même mois l’an dernier.
En excluant le Grand Vancouver et le Grand Toronto, deux des marchés de l’habitation les plus actifs et les plus chers du pays, le prix moyen était d’environ 401 000 $.
« De façon générale, depuis le début de la crise de la COVID-19, de légères baisses des prix ont été constatées en Colombie-Britannique, tandis que les tendances à la baisse déjà présentes en Alberta se sont accentuées », a affirmé l’ACI.
« Dans le reste des Prairies, où les ventes ont été comparativement bien meilleures par rapport au passé que dans la majeure partie du pays, les tendances des prix se sont en fait stabilisées. »
En Ontario, le prix moyen d’une année à l’autre a augmenté de près de 9,5 % dans la région du Grand Toronto et du marché Hamilton-Burlington, de 11,2 % dans la région de Niagara et de 15,67 % à Ottawa.