Il est presque certain que la croissance à l’échelle mondiale sera de plus de 4 %, croit-il. On présume une accélération en Europe et au Japon pendant que les États-Unis rouleront avec la pédale au fond. » La stimulation monétaire européenne et japonaise, renforce cette théorie, explique-t-il.

Les préoccupations inflationnistes sont d’après lui néanmoins justifiées, mais plutôt sur une perspective de quatre à six ans.

« Nous sommes au milieu d’un cycle de croissance économique soutenue qui dure depuis cinq ans. D’après nous, il reste encore au moins trois ans avant que nous ayons à nous préoccuper d’un déséquilibre, c’est-à-dire que les économies mondiales arrivent à la pleine capacité de leur PIB », élabore Jean-Guy Desjardins.

Chez Fiera, on prévoit qu’il y aurait des occasions à saisir du côté du marché des actions grâce à ce contexte économique en 2016. « Il y aura du mouvement du côté du marché des matières premières et sur les marchés boursiers en général », dit son chef de la direction.

Le dirigeant a exprimé ces opinions lors d’une conférence organisée par le Cercle canadien de Montréal, lundi et lors d’une entrevue avec Finance et Investissement.