Le PIB a augmenté de 0,1% en mai après une diminution de 0,2% en avril. Au Canada, l’économie a crû à un rythme de 0,4 au cours du même mois.
Au cours des cinq premiers mois de l’année, le PIB est plus élevé de 1,2% par rapport à la même période l’an dernier. Au Canada, ce taux est de 2,2%.
Recul de la production de biens
Plus en détail, la production de biens recule de 0,7% en mai après une baisse de 0,9% en avril. La production de services augmente de 0,4%, toujours en mai.
Parmi les mouvements importants, notons un gain de 6,3% du côté de l’extraction de pétrole et de gaz, un déclin de 3,1% pour la foresterie, la chasse et la pêche et un gain de 1,4% pour le commerce de gros.
L’économie du Québec
Bien que les données dévoilées aujourd’hui concernent le mois de mai, d’autres données publiées pour les mois suivants laissent entendre que le portrait pour l’économie québécoise reste morose.
En juillet, le Québec a effacé 20 800 emplois à temps plein, selon les données de Statistique Canada. Le taux de chômage qui s’établit à 8,1% après avoir franchi le seuil psychologique de 8% en mai.
À la fin du mois de juillet, l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (OCRHA) a dévoilé que son indice des perspectives d’embauche s’était fortement détérioré au troisième trimestre. L’ordre avait prévenu que l’austérité budgétaire pourrait menacer le marché de l’emploi.
La morosité de l’économie québécoise risque de donner des maux de tête au gouvernement Couillard. Dans une lettre au Globe and Mail, Clément Gignac, l’ancien ministre du Développement économique sous le gouvernement Charest, a émis des doutes sur les prévisions du Ministère des Finances. Dans les conditions actuelles, celui-ci peinera à augmenter ses revenus de 3,2%, écrit celui qui travaille maintenant comme économiste en chef de l’Industrielle Alliance.