Au Québec, il s’est perdu 3200 emplois en janvier. C’est une variation de 0,1% en un mois. L’emploi progresse tout de même de 0,7% sur un an. En un mois, les 17 200 pertes d’emploi à temps partiel masquent les gains de 13 900 postes à temps plein.
Le taux de chômage passe de 7,9% à 7,6%. Cette diminution est davantage le lot du retrait de 14 600 personnes de la population active.
Données décevantes pour le Canada
Au Canada, les données déçoivent les investisseurs avec la destruction de 5700 emplois. Les analystes tablaient sur la création de 6000 postes. Le taux de chômage passe de 7,1% à 7,2%.
Malgré cette déception, cela ne veut pas dire que les conditions du marché du travail se détériorent, croit Dawn Desjardins, économiste en chef adjointe de la Banque Royale. «La création d’emploi depuis un an laisse entendre que malgré les difficultés du côté des ressources naturelles, il y a assez de force ailleurs pour soutenir l’emploi.»