« Pas avant deux, trois ans et dépendamment des politiques monétaires, peut-être quatre ans. C’est comme ça que je vois [le marché] évoluer », a-t-il dit lors du déjeuner-causerie organisé par CFA Montréal, jeudi midi.
L’inflation est d’ailleurs le risque principal que le président de la société de gestion identifie sur les marchés.
« Les politiques monétaires demeurent très stimulatrices et nous commençons à voir des pressions sur l’inflation, ce qui n’est pas étonnant, parce qu’ils continuent de pousser une machine qui opère à pleine capacité », souligne-t-il.
Jean-Guy Desjardins croit qu’avec la majorité des économies mondiales qui fonctionne à plein régime, le cycle est en période de transition, où nous devrions voir une certaine normalisation de la courbe des taux d’intérêt.
Les politiques monétaires des banques centrales auront certainement un impact sur la durée restante du cycle, d’après lui.
« [La durée du cycle] va dépendre de la volonté des banques centrales de tolérer des taux d’inflation plus élevés pendant une période de temps, jusqu’à ce que des anticipations inflationnistes à moyen terme et long terme soient désancrées ou qui risque d’être désancrées, a-t-il souligné. De mon côté, je pense qu’ils vont monétiser les taux d’inflation plus élevés. »