La banque centrale a également indiqué mercredi qu’elle maintient son taux directeur à 0,5 % et prévient qu’elle aurait pu décider de le modifier, n’eut été des importants investissements du gouvernement fédéral dans des secteurs comme les infrastructures.
Elle s’attend ainsi à ce que les dépenses d’environ 25 milliards de dollars (G$) échelonnées sur les deux prochaines années contrebalancent l’incidence négative d’un dollar canadien un peu plus fort, d’une croissance plus lente de la demande étrangère ainsi que d’une réduction des investissements dans le secteur de l’énergie.
Ainsi, selon la Banque du Canada, le produit intérieur brut (PIB) réel devrait s’établir à 1,7 % en 2014, alors que sa prévision de janvier dernier faisait état d’une croissance de 1,4 %.
Néanmoins, la banque centrale s’attend à une croissance économique de 2,3 % en 2017, alors que l’institution tablait précédemment sur une augmentation de 2,4 %.
Il s’agissait du premier Rapport sur la politique monétaire publié par la Banque du Canada depuis le dépôt du premier budget du gouvernement Trudeau, le 22 mars dernier.
Le plan gouvernemental prévoit cinq déficits totalisant plus de 110 G$, dont 29,4 G$ pour l’exercice 2016-2017 et 29 G$ lors de l’année fiscale suivante.
Le ministère fédéral des Finances estime que le budget du mois dernier devrait notamment avoir une incidence positive d’un demi-point de pourcentage sur la croissance du PIB pour l’exercice en cours et d’un point de pourcentage en 2017-2018.