Mené en prévision de la Semaine de la planification financière qui se tiendra du 15 au 21 novembre, le sondage indique que 66 % des répondants estiment ne pas disposer de toutes les connaissances nécessaires pour planifier adéquatement leur avenir financier, alors que 57 % considèrent avoir besoin d’aide pour le faire.
Plus spécifiquement, 9 % des répondants affirment avoir besoin de plus de conseils d’un professionnel pour planifier leur avenir financier depuis l’arrivée de la COVID-19. C’est surtout le cas chez les jeunes de 18 à 24 ans (25 %) et ceux qui disposent d’un revenu familial de moins de 15 000 $ (25 %). En fait, 26 % des Québécois affirment que la pandémie de la COVID-19 les amène à avoir des craintes concernant leur avenir financier.
Ainsi, en raison de la pandémie, 37 % des répondants ont affirmé avoir modifié leur comportement quant à la gestion quotidienne de leurs finances personnelles. Les 18 à 24 ans (59 %) sont parmi les plus nombreux à avoir fait des ajustements en ce sens. Parmi ceux qui ont changé leur comportement, 79 % affirment économiser davantage, 16 % dépensent davantage sans pour autant faire de folies, et 4 % dépensent plus en s’accordant même des folies inhabituelles.
De même, 17 % des répondants disent avoir apporté des modifications sur la planification à long terme de leurs finances en raison de la pandémie. Parmi eux, 49 % ont révisé l’échéancier de réalisation de certains projets, 34 % ont revu leurs types de placements, 20 % ont pensé à planifier leurs finances pour la première fois de leur vie, 5 % ont pensé à faire appel à un planificateur financier pour la toute première fois, et 5 % ont retardé leur départ à la retraite.
On retrouve néanmoins 79 % des répondants qui disent ne pas avoir modifié la planification de leurs finances à long terme. Parmi eux, se retrouvent les personnes âgées de 55 ans ou plus (85 %), les diplômés universitaires (87 %) et ceux jouissant d’un revenu familial d’au moins 75 000 $ (85 %).
De même, 60 % des répondants affirment avoir un plan en ce qui concerne leur avenir financier.
« Ce qui est encourageant, c’est de savoir que 86 % des Québécois disent avoir déjà entendu parler de la profession de planificateur financier. Si la plupart savent que ce dernier peut les aider en matière de placement, de retraite ou de finances, moins nombreux sont ceux qui savent que le planificateur financier peut aussi les guider en ce qui a trait à des questions de fiscalité, de succession, d’assurance ou au sujet d’aspects légaux », a mentionné la présidente-directrice générale de l’IQPF, madame Chantal Lamoureux.
Le sondage a été réalisé par SOM du 22 au 27 octobre 2020, auprès de 1 038 internautes québécois âgés de 18 ans ou plus. La marge d’erreur est de 2,9 %.