La patronne de l’agence canadienne du logement estime que des mesures telles que l’allongement des amortissements hypothécaires et la modification du seuil d’admissibilité à un prêt hypothécaire assuré ne sont pas la réponse aux problèmes d’abordabilité du logement au pays.
La présidente et cheffe de la direction de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), Romy Bowers, souligne que les gens ont vu une augmentation rapide de leurs paiements hypothécaires à mesure que les taux d’intérêt ont augmenté.
Elle n’est pas favorable à l’allongement de la période d’amortissement, car elle pense que cette décision ne ferait qu’accroître l’accessibilité du crédit.
Elle affirme qu’un amortissement plus long réduirait les paiements mensuels d’un emprunteur, mais augmenterait ses coûts au fil du temps.
Romy Bowers ajoute que la modification du plafond de 1 million de dollars sur les prêts hypothécaires assurés n’est pas non plus une solution magique à l’abordabilité du logement.
Plutôt que d’alimenter la demande avec de telles mesures, elle aimerait voir le pays se concentrer sur l’augmentation de l’offre, ce qui fait défaut au Canada depuis des années.