Près du quart des Canadiens (23 %) estiment que l’argent est un sujet tabou au même rang que la politique (26 %), les relations sexuelles (24 %) ou la religion (23 %), révèle L’indice de malaise publié par FP Canada.
Ce sujet semble encore plus gênant chez les femmes que chez les hommes. Ainsi 27 % des femmes avouent tenter d’éviter le sujet contre 18 % des hommes.
Parmi les sondés qui parlent facilement de finances, leur intermédiaire préféré semble être leur conjoint (58 %), suivis par leurs amis (44 %), leurs parents (31 %), les autres membres de leur famille (28 %), leurs enfants adultes (20 %) et leurs collègues (19 %).
L’enquête montre également que le niveau de revenu a une incidence sur la probabilité qu’un répondant soit à l’aise ou non à parler d’argent. Ainsi, ceux gagnant 40 000 dollars ou moins annuellement semblent être davantage répulsés par ce sujet. Alors que la moyenne des sondés refusant de parler de finance avec qui que ce soit est à 9 %, dans cette tranche de répondants, elle s’élève à 16 %. Seuls 39 % d’entre eux affirment qu’ils parleraient de ce sujet à leur partenaire contre 72 % parmi les Canadiens gagnant 80 000 $ ou plus par année.
Toutefois, la grande majorité des répondants ont déclaré qu’ils seraient plus à l’aise de parler d’argent à un humain qu’à un service en ligne. Ils préfèrent ainsi se tourner vers un planificateur financier (43 %), un ami proche (35 %), un membre de leur famille (32 %), un conseiller en investissement (30 %) ou un comptable (25 %), avant de se tourner vers des services en ligne tels que les robots-conseils (4 %).
Moins de la moitié des répondants (38 %) ont déclaré déjà travailler avec un ou des professionnels pour obtenir des conseils financiers. Les répondants de 65 ans et plus sont plus nombreux à travailler avec un expert financier (49 %) que ceux âgés de 18 à 34 ans (29 %).
Cette enquête se base sur un sondage Léger en ligne réalisé du 10 au 13 janvier 2019 auprès de 1 526 Canadiens.