Selon les experts de l’analyse, les inquiétudes seraient surtout liées à un certain manque de croissance. Les chefs d’entreprise interrogés pour les besoins du rapport ont estimé que leurs entreprises allaient bien en raison des bonnes conditions économiques et des efforts d’efficacité, cependant ils ont fait part de leurs inquiétudes dues :
- à la croissance à la traîne des grandes entreprises technologies et des normes dans l’industrie des services financiers, car même si les transformations dans les services financiers ont été un succès en regard de l’efficience, elles ont eu du mal à créer une nouvelle valeur pour le client et une croissance du chiffre d’affaires.
- Au fait que certains produits qui supportent depuis des années la croissance et les rendements des banques et des assurances ont des rendements bien en dessous des normes historiques. C’est ainsi le cas des dépôts sans risque et primes d’assurance.
- Au fait qu’il reste encore peu de temps pour réagir.
Pour répondre à ces inquiétudes et relancer la croissance des services financiers, le rapport estime que les grandes entreprises devraient prendre en compte certains éléments.
Faire face à la préoccupation générale
Les experts du rapport ont identifié quatre tendances qui nécessiteraient une action de la part des équipes de direction :
- Les sources traditionnelles de croissance des services financiers qui se sont estompées.
- Le fait que la valeur client est générée dans d’autres secteurs que celui des services financiers.
- Que les avantages structurels des services financiers s’érodent.
- Que le paysage concurrentiel se complexifie à mesure que les écosystèmes apportent une convergence des entreprises en place et des grandes technologies.
Les banques et assureurs devraient donc d’abord réanalyser les besoins et valeurs des clients. Ceux-ci ont changé ces dernières années et de nouvelles sources de valeur ont été créées grâce aux données et aux nouvelles technologies. Une nouvelle analyse permettra aux institutions de se réaligner pour supprimer les dépenses superflues et trouver de nouvelles sources de profits.
Ainsi, le rapport utilise l’exemple du marché de masse. Un segment dont les perspectives financières se sont détériorées ces dernières années, car le contexte a changé alors que les services financiers sont restés les mêmes, perdants de leur pertinence.
Les produits et services financiers ont été conçus pour un monde ou il y avait moins de choix. Dans ce contexte, ils fournissaient un endroit où garder son argent et l’épargner et avaient de la valeur. Comme le monde a changé, la valeur de ces produits a diminué. Le stockage est devenu plus utile de façon numérique, l’épargne a perdu de son importance et les taux d’intérêt de base sont devenus négatifs. Les prêts se concentraient sur l’achat d’actifs important – telles les voitures et les maisons – qui avaient une certaine valeur et pouvaient se rembourser au fil du temps. Maintenant, les gens cherchent plus à emprunter pour des besoins à court terme ou pour des emprunts plus spéculatifs visant à stimuler les bénéfices de croissance à long terme comme les études ou la migration.
Les institutions bancaires devraient donc revoir certains de leurs produits pour mieux s’adapter à ces besoins changeants.
Penser à des solutions actives
Il ne faut pas penser à résoudre rapidement les besoins fonctionnels, mais plutôt trouver des solutions actives qui apprendront et s’adapteront au fil du temps grâce aux nouvelles données et algorithmes.
Ainsi LifeMap et d’autres solutions actives comme celle-ci arrivent. La question devrait être comment y participer pour le mieux-être de vos clients. En tant qu’agrégateurs de la demande, les institutions serviront certains éléments des besoins financiers de leurs clients. Elles les aideront par exemple à analyser leurs besoins, mais aussi à identifier les meilleurs fournisseurs, même si ceux-ci sont leurs concurrents.
Les institutions serviront certains éléments des besoins du client en tant que fournisseur en leur proposant le meilleur produit, le meilleur prix et la meilleure solution, souvent intégrés à un autre agrégateur de la demande. Dans certains cas, elles pourraient même devenir le fournisseur de plate-forme, en assemblant le graphe de données auquel d’autres du secteur se connectent.
Il sera moins approprié d’appliquer une approche unique à toutes les succursales. Il serait plus approprié de segmenter son portefeuille et concevoir différentes approches en fonction de l’endroit où on se trouve, de la position concurrentielle et économique et du potentiel de création de valeur client. Cela permettra d’investir de façon à protéger la position de chaque succursale et de mieux tirer parti de chacune d’entre elles.
Le système financier devrait donc se développer davantage en fonction des besoins des clients.