Il existe un lien fort entre le bien-être des employés d’une entreprise et les rendements de celle-ci, révèle le Sondage mondial sur le bien-être 2021 d’Aon. Ainsi, en améliorant de 3 % le degré de bien-être, la satisfaction et la fidélisation de la clientèle grimpe de 1 %.
Les organisations qui améliorent le degré de bien-être de 4 % constatent également une augmentation de 1 % de leurs profits et une diminution équivalente du roulement de personnel.
En fait, le rendement des entreprises est menacé par trois principaux risques, à savoir :
- le stress,
- l’anxiété,
- et l’épuisement professionnel.
À l’échelle mondiale, la plupart des entreprises semblent être conscientes de l’effet bénéfique d’une telle amélioration puisqu’une grande majorité juge le bien-être de leurs employés comme étant très important. Ainsi, 82 % des entreprises interrogées indiquent que ce point est important. Au Canada, ce pourcentage tombe à 79 %.
La plupart (87 %) ont d’ailleurs mis en œuvre des programmes pour l’améliorer. Ce pourcentage grimpe à 90 % au Canada. Toutefois peu ont mis en place des stratégies. Ainsi, seuls 55 % des entreprises mondiales (54 % des canadiennes) possèdent une telle stratégie. Un pourcentage encore moindre (24 %) – 16 % au Canada – a pleinement intégré le bien-être à leurs stratégies d’affaires et de gestion des employés.
« Le bien-être est une stratégie à long terme axée sur le personnel et le rendement, qui fait appel à des ressources pour atteindre les objectifs de résilience sur une période prolongée, a déclaré Erin Murphy-Sheriffs, conseillère principale, Solutions pour la santé, Aon au Canada. Les entreprises doivent donc évaluer si leur culture organisationnelle les aide ou les freine dans leurs efforts de bien-être et de résilience. Le soutien et l’adhésion de la direction sont des facteurs essentiels à la création d’une culture et d’une stratégie de bien-être qui peuvent avoir une incidence positive sur la résilience de la main-d’œuvre et le rendement de l’organisation. »
La COVID-19, et le stress qu’elle a apporté avec elle, a encore souligné l’importance du bien-être émotionnel. La pandémie a eu un effet néfaste sur la santé mentale et a eu tendance à effacer la limite entre travail et vie privée, deux facteurs parmi les principaux problèmes de bien-être au Canada.
Ce sondage a été mené auprès de près de 1650 entreprises dans 41 pays, dont 140 canadiennes.