Entre 2008 et 2018, le capital-investissement aurait généré, chez ces investisseurs institutionnels, un rendement médian annualisé de 10,2 %, comparativement à 8,5 % pour les actions et 4,8 % pour les titres à revenu fixe et l’immobilier, signale la dernière étude statistique annuelle de l’American Investment Council (AIC).
« Le capital-investissement continue de générer les rendements les plus élevés de toutes les classes d’actifs », signale l’étude de l’AIC, un organisme de lobbying et de recherche piloté par des firmes américaines de capital-investissement.
Cette classe d’actif représente 8,7 % du portefeuille de neuf régimes de retraite sur dix, précise l’étude.
Intitulée Public Pension Study, cette recherche a porté sur 165 régimes de retraite américains.
Parfois traduit par l’expression « placements privés », le capital-investissement se subdivise en sous-catégories comme par exemple le rachat d’entreprises, les marchés de crédit privés et les placements privés en immobilier.
Le capital-investissement requiert des investisseurs patients, étant donné que ces fonds peuvent être verrouillés pendant plusieurs années, parfois dix ans ou plus, le temps que les gestionnaires de portefeuilles identifient les occasions d’investissement recherchées et qu’ils réalisent leurs profits.
Par définition, les régimes de retraite ont certes du temps devant eux mais encore faut-il, comme le signalait une récente étude de Kroll Bond Rating Agency, que leurs effectifs soient suffisamment nombreux et étoffés pour savoir où et comment miser dans les sous-catégories très pointues du capital-investissement. Cette exigence peut écarter les petites caisses de retraite de cet univers très particulier.