De fait, le coût demeure un frein important à la poursuite des études postsecondaires et constitue le principal frein pour 43 % des jeunes qui se disent préoccupés par le poids financier qu’elles représentent et qui n’étaient pas aux études lorsqu’ils ont été interrogés, selon les résultats de l’étude annuelle. Parmi les autres raisons évoquées par ces jeunes, 21 % déclaraient ne pas avoir besoin de poursuivre d’études supérieures pour exercer le métier choisi et 17 % avaient fini leurs études au moment de l’enquête.
Selon le sondage, 72 % des parents épargnent pour permettre à leurs enfants de poursuivre des études postsecondaires. Le but principal évoqué par ces parents consiste à éviter à leurs enfants de terminer leurs études avec des dettes (77 % en 2017 contre 72 % en 2016). Parmi les répondants, 68 % en 2017 contre 73 % en 2016 évoquent aussi le fait que l’éducation constitue une valeur importante pour eux, alors que 23 % des répondants en 2017 contre 24 % en 2016 disent qu’ils souhaitent éviter à leurs enfants de travailler pendant leurs études.
Parmi les jeunes de 18-24 qui travaillent pour financier leurs études, ils étaient 57 % en 2017, contre 54 % en 2016, dont plus 37 % travaillaient à temps plein. Il faut noter que certains d’entre eux bénéficiaient d’un soutien financier additionnel. Ainsi, 24 % des répondants ont bénéficié de paiements d’aide aux études (PAE) provenant d’un REEE, 39 % ont bénéficié de prêts ou de bourses, et 49 % ont reçu un soutien financier de la part de leurs parents autres qu’un régime enregistré d’épargne-études (REEE).
Le Baromètre signale que dans le cas des enfants qui ont bénéficié de REEE souscrit par un de leur proche, cet apport financier constitue une motivation supplémentaire déterminante dans la poursuite de leurs études pour 65 % d’entre eux.
Concernant le recours à un REEE, 82 % des familles qui épargnent pour les études de leurs enfants le font notamment à travers ce véhicule. Ceux qui le font justifient leur choix dans 82 % des cas en raison des subventions offertes par les gouvernements, 40 % y ont recours parce que le REEE permet une discipline d’épargne en vue d’atteindre un objectif clair : payer les études de leurs enfants, et 20 % parce que le rendement semble meilleur que d’autres types de placement.
Le Baromètre Universitas 2018 a été réalisé en collaboration avec la firme de sondage CROP. Il a été complété en ligne par le biais d’un panel Web, du 9 au 17 novembre 2017, auprès de 1 032 Québécois. Pour sa part, l’édition 2017 a été complétée en ligne par le biais d’un panel Web, du 20 au 28 octobre 2016, auprès de 1 000 Québécois.