Ce chiffre, publié mardi matin, tient compte des mesures annoncées par le gouvernement jusqu’au 1er septembre, dont l’aide d’urgence de 225,9 G$ en réponse à la pandémie de COVID-19.
Par rapport à la taille de l’économie, ce déficit représente 15 % du produit intérieur brut, ce qui en fait le plus important déficit budgétaire depuis plus de 50 ans de données comparables.
Les libéraux indiquaient en juillet que le déficit annuel serait de 343,2 G$, mais cette prévision ne tenait pas compte de nouvelles dépenses possibles ou des mesures qui n’avaient pas été budgétées. Une grande partie de ces dépenses devrait toutefois être ponctuelle.
Le directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, estime dans son rapport que le déficit budgétaire sera ramené à 73,8 G$ (3,2 % du PIB) en 2021-2022 « et qu’il continuera de diminuer par la suite ».
Mais pour souligner à quel point la situation budgétaire du gouvernement a radicalement changé, le DPB estime qu’au-delà de 2020-2021, les déficits budgétaires seront supérieurs d’environ 40 G$, en moyenne, chaque année, par rapport aux perspectives du bureau avant la pandémie, en novembre 2019.