À la même période l’an dernier, le déficit s’était établi à 85 M$.
Dans sa revue financière mensuelle, le ministère des Finances a indiqué vendredi que les dépenses de programme pour la période qui s’est échelonnée d’avril à juin avaient atteint près de 167,9 G$, ce qui constitue une augmentation d’environ 90,3 G$ par rapport à la même période il y a un an.
Une grande partie de cette hausse était attribuable aux programmes d’aide d’urgence mis en place par le gouvernement Trudeau lorsqu’un grand nombre d’entreprises ont dû fermer leurs portes, ce qui a ouvert la voie à des vagues massives de mises à pied et de réductions d’heures de travail.
Les principaux transferts aux particuliers, comme les prestations destinées aux aînés, les prestations d’assurance-emploi et la Prestation canadienne d’urgence, ont bondi de 193,5 % d’une année à l’autre, atteignant environ 70,6 G$. La Subvention salariale d’urgence du Canada a également représenté des dépenses de 22,8 G$ au cours des trois premiers mois de l’année financière en cours.
De leur côté, les revenus ont totalisé 52,4 G$, en baisse de 32 G$, ou 37,9 %, par rapport au premier trimestre l’an dernier, notamment en raison de la décision du gouvernement fédéral de donner plus de temps aux contribuables pour produire leur déclaration de revenus.
Les frais de la dette publique ont diminué d’environ 2 G$, ou 29,8 %, à 4,9 G$, comparativement à 6,9 G$ l’an dernier. Cela reflète essentiellement des rajustements à la valeur des obligations à rendement réel en fonction de l’indice des prix à la consommation.
Le mois dernier, Ottawa prévoyait un déficit historique de 343,2 G$ pour l’exercice en cours. Le ministère des Finances affirme que cette prévision tient toujours.