Le huard ne peut plus compter sur ce qui faisait sa force par le passé, écrivent les économistes de la banque Francis Fong et Leslie Preston dans une note publiée aujourd’hui. Ils notent que l’économie a perdu de sa superbe tandis que les ménages sont lourdement endettés et que le marché immobilier ralentit.
D’autres facteurs limitent l’envol du huard : la baisse du prix des matières premières, l’augmentation du déficit commercial et l’appréciation de la devise américaine. « Avec ses facteurs peu susceptibles de changer dans les prochains moins, la devise devrait continuer sa récente descente », peut-on lire dans leur note.
L’économie canadienne vit une transition «qui ne se fait pas en douceur». Elle devra maintenant tirer sa croissance des investissements d’entreprises et des exportations. Heureusement, une devise plus faible rendra les exportateurs plus concurrentiels.