our la première fois depuis septembre 2009, le huard se négocie sous les 91 cents américains. Vers 8h20, 1$ canadien s’échange pour 90,86 cents américains, en baisse de près de 0,5%.
La devise canadienne continue de faiblir à la veille de la réunion de la Banque du Canada.
La plupart des économistes prévoient que la banque centrale du pays maintiendra son taux directeur, mais certains pensent que les autorités devront assouplir les conditions de crédit.
C’est le cas de David Rosenberg, économiste en chef de Gluskin-Sheff.
M. Rosenberg, réputé pour son pessimisme, prévoit que la Banque du Canada changera le ton du message qui accompagnera sa décision concernant les taux d’intérêt pour indiquer que sa prochaine décision sera une réduction du taux directeur.
Depuis avril 2012, la Banque répète dans chacun de ses messages qu’elle a l’intention de relever ses taux dès que les conditions le permettront.
Les récentes données économiques ont refroidi l’ardeur des investisseurs internationaux à l’égard de la devise canadienne. Le Canada a notamment enregistré un 23e déficit commercial consécutif en novembre.
Le pays a aussi enregistré une piètre performance au chapitre de l’emploi à la fin de 2013. Le Canada a perdu 46000 postes, ce qui a fait bondir le taux de chômage de 6,9% à 7,2%.
Par ailleurs, le ralentissement immobilier dans certaines grandes villes du pays, notamment au Québec, fait craindre aux investisseurs les conséquences sur la croissance économique du pays.