Selon l’agence fédérale, la vulnérabilité du marché dans son ensemble est maintenant « modérée », après avoir été « élevée » pendant 10 trimestres consécutifs, bien que certaines villes restent exposées à un risque élevé.
« Le degré de vulnérabilité du marché de l’habitation national s’est amélioré, en devenant modéré », a affirmé l’économiste en chef de la SCHL, Bob Dugan, dans un communiqué.
« Même s’il continue d’y avoir des signes modérés de surévaluation dans l’ensemble du Canada, la concordance globale entre les prix des logements et les facteurs fondamentaux du marché a été meilleure en 2018 qu’en 2017. »
Le prix moyen corrigé de l’inflation a diminué de 5,4 % au dernier trimestre de 2018 par rapport à la même période de l’année précédente.
Même si les prix des maisons à Vancouver, Victoria, Toronto et Hamilton se sont rapprochés des niveaux dictés par les facteurs fondamentaux du marché, ces villes continuent d’être exposées à un degré de vulnérabilité élevé, a précisé la SCHL.
L’agence a noté que, même si Vancouver reste très vulnérable, les signes de surévaluation sont passés de « élevés » à « modérés ».
Les plus grandes villes des Prairies restent modérément vulnérables, alors qu’Ottawa, Montréal, Québec, Moncton, Halifax et St. John’s sont considérées comme peu vulnérables.
Le rapport appuie son évaluation de la vulnérabilité sur plusieurs critères, notamment l’accélération des prix, la surévaluation, la construction excessive et la surchauffe.
L’accélération des prix a ralenti avec l’entrée en vigueur de simulations de crise hypothécaire plus rigoureuses, imposées par le gouvernement fédéral en 2018, ce qui a relevé le niveau de l’admissibilité à une hypothèque pour les acheteurs potentiels.
« Le resserrement des règles de l’assurance prêt hypothécaire a probablement réduit la demande de logements, ce qui a contribué à la baisse des prix des habitations. »
La SCHL a également noté que le revenu disponible personnel corrigé de l’inflation avait diminué de 1,2 % et que cela avait réduit le pouvoir d’achat, mais que cette baisse avait été partiellement contrebalancée par une hausse de 1,9 % de la population de jeunes adultes, ce qui a continué de faire grossir le bassin des éventuels acheteurs d’un premier logement.